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La faible occupation de la salle du Zénith montre, si besoin était, que le PS s'est épuisé dans ses querelles internes.
En temps de crise tout particulièrement, les partis politiques doivent surveiller les dangers de démobilisation.
Le PS gaspille trop d'énergie dans les querelles internes pour garder la crédibilité nécessaire aux fortes mobilisations.
Il accompagne les autres mouvements actuellement. Mais dès qu'il doit faire vivre tout seul un mouvement, il est à la peine. Son livre sur les libertés publiques a fait flop. Son concert du Zénith a été marqué par les sièges vides. Quant à la pétition sur le "paquet fiscal", c'est un défi bien incertain.
Le PS doit trouver les conditions de sa mobilisation interne dans le calme et surtout dans l'union. Un vaste enjeu !