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Ce week end, j'ai enfin pu voir un opéra. Vous n'imaginez pas le bien que ça m'a fait ! Vraiment, c'est très difficile de devoir renoncer à ma sortie favorite pour suivre des cours peu passionnants pour un concours qui risque de n'offrir que 5 places cette année. Mais bon, si je voulais un travail, il fallait choisir une voie moins ludique que la culture comme l'affirme mon entourage prévenant...
Bref, Idomeneo à Garnier était un vrai bol d'air. L'histoire est simple, structurée comme une tragédie classique. Idamante est un guerrier grec. Il libère les captifs troyens, poussé par son amour pour la belle Ilia (héroïne au nom efficace : Ilium = Troie). Celle-ci lui montre beaucoup de froideur mais brûle en secret pour le héros. C'est le souvenir de son père Priam, de son peuple et des cruautés de l'invasion grecque qui l'empêchent de céder au jeune homme. Mais elle se méfie d'Electre, princesse folle d'amour pour Idamante... Idomeneo, père d'Idamante, est sauvé de la noyade lors d'une tempête contre le serment de sacrifier à Neptune le premier mortel qu'il rencontrera. Devinez qui : son fils, bien entendu. Idomoneo tente de ruser avec les dieux mais ceux-ci déclenchent des cataclysmes.
Un opéra tout ce qu'il y a de plus classique, très bien pour renouer avec le genre. Mais une performance vocale qui ne m'a pas transportée... sympathique mais sans plus.