Samedi après midi, 16h. Métro St Sulpice.
La rue de Rennes m'apparait brillante, grouillante, et hors réalité. Un peu comme un dimanche d'ouverture avant Noël.
Sur les trottoirs, les gens se bousculent, chaque centimètre carré occupé par des passants, des couples, des familles, des amis, des serial shoppeurs, des pretty woman aux mille sacs, des voyeurs et des dragueurs.
Sur la chaussée, idem. Les 4x4, les Audi, les Mercos, toutes rutilantes, se chevauchent presque.
Dans les vitrines, que des grands noms, et des belles marques. Rien à moins de 100 euro, ou presque.
Bien sûr, j'aime ces jolies fringues, et ces chaussures sexys. Bien sûr, je ralenti devant ces superbes sacs à main, ou ces bijoux nouvelle collection.... Bien sûr, moi aussi dans l'absolu, j'aurai voulu avoir une garde robe assez cool pour bosser sous les ordres de Miranda Priestly.
Mais que dans l'absolu, pas dans la réalité.
Je me sens absente de ce monde là. Cette réalité de la rue de Rennes n'est pas ma réalité. Je me sens limite de trop... une impostrice extra-rennestre.
MirandaRead and post comments | Send to a friend