Luxembourg / Paris, le 23 mars 2009 - Le ministre de la Santé luxembourgeois, Mars Di Bartolomeo a annoncé hier que son gouvernement avait interdit le maïs transgénique MON810 de Monsanto. Le Luxembourg rejoint l’Autriche, la France, la Grèce et la Hongrie parmi les pays ayant activé la clause de sauvegarde sur les cultures OGM. C’est une victoire pour Greenpeace et ses alliés.
Cette annonce a été faite lors de la Journée «Luxembourg et Grande Région sans OGM» en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Environnement de la Région Wallonne, du ministre de l’Environnement, de la Secrétaire d’Etat à l’Agriculture et des représentants des 78 communes sans OGM du Luxembourg. La publication du décret au journal officiel interviendra ce lundi.
Le Luxembourg rejoint ainsi l’Autriche, la France, la Grèce et la Hongrie qui ont également, sur base d’arguments scientifiques fondés, interdit la culture du MON810. «En interdisant le MON810 le Luxembourg entend protéger l’environnement, l’agriculture et la santé des consommateurs. La clause de sauvegarde, qui sera déposée demain lundi 23 mars, se base sur le principe de précaution et la prévention des risques liés aux OGM. Par cette décision, le Luxembourg souligne son soutien aux conclusions du Conseil européen des ministres de l’Environnement qui s’est prononcé le 4 décembre dernier en faveur d’une réforme profonde de la procédure d’autorisation des OGM en UE», a déclaré Mars Di Bartolomeo, Ministre de la Santé du Luxembourg.
Greenpeace félicite le gouvernement Luxembourgeois pour cette décision historique. À un moment où la Commission européenne a proposé de lever les interdictions nationales sur le MON810 de la France et de la Grèce, la décision du Luxembourg est un signe politique fort… Les citoyens européens sont en effet très majoritairement opposés à ces cultures potentiellement dangereuses et mal évaluées.