La pièce maîtresse de la pensée unique vient de nommer une commission d’étude pour le démantèlement des monuments aux morts de la première guerre mondiale d’ici à 2018. A peine le dernier Poilu enterré, le communiqué officiel est monstrueux d'idéologie et d'incompréhension de l'histoire et des leçons à en tirer.
Il y aurait tant à dire et à faire que s'impose la nécessité de créer une structure idoine pour contrer ce projet mortifère de notre France. Nos élus et nos concitoyens sont-ils au moins au courant?
Extraits choisis :
Premier axe : Le constat de l’actualité
La Commission d’Étude constate la désaffection des Français pour les
commémorations de la Grande Guerre. Les défilés militaires, le
patriotisme et les drapeaux tricolores n’emportent plus l’enthousiasme
que connaissaient les générations précédentes, pour qui ces évènements
historiques étaient liés à l’histoire familiale et aux souvenirs
proches. La signification de la date du 11 novembre 1918 est de plus en
plus largement ignorée chez les jeunes générations, notamment celles
issues de la diversité.
Deuxième axe : La Nation, la France, la République
Le couple franco-allemand est le noyau de l’Union Européenne, dans
laquelle les questions nationales tiennent désormais une place
secondaire. Dans ce contexte, les monuments aux morts figurent une
représentation caduque de la République, où la différence
culturelle est représentée comme une ennemie à combattre. Dans le cadre
de l’amitié franco-allemande, il paraît opportun de s’interroger sur la
permanence de ces symboles de préférence nationale et de discrimination
culturelle.
Troisième axe : Représentativité et identité
La France d’aujourd’hui, toujours plus riche de sa diversité, se
reconnaît de moins en moins comme partie prenante de cette Histoire.
Les patronymes gravés sur les stèles commémoratives ne reflètent pas la
réalité de la République du XXIème siècle ouverte sur le monde. La
permanence du souvenir de la Grande Guerre, censée autrefois souder la
communauté des citoyens, est de nos jours un facteur diviseur et
discriminant, aggravant le sentiment d’exclusion des citoyens récemment
arrivés en France, pouvant donner l’impression de mettre en cause la
légitimité de leur présence, et confortant les nostalgiques du
patriotisme dans l’entretien des revendications nationalistes.
Quatrième axe : Vers une reconversion citoyenne
La Commission d’Étude travaillera sur une éventuelle reconversion
des monuments aux morts. Les victimes du racisme ou de l’homophobie
pourraient par exemple remplacer ces symboles belliqueux. Des monuments
pour célébrer la Paix ou la Diversité pourraient également prendre leur place, à l’instar du Mur de la Paix qui existe actuellement à Paris.