Surf, nature et météo

Publié le 23 mars 2009 par Cahri Cahri

Jean, tee-shirt, lunettes de soleil, Tomy Dijoux arrive, décontracté. Le Mister Météo d’Antenne Réunion est passé par plusieurs petits boulots, sans avoir encore trouvé sa voie…

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J’ai toujours voulu travailler dans l’écologie. » A l’antenne, avec son costume bon chic bon genre, il n’a pourtant pas le look baba cool. « C’est un personnage que j’ai créé », explique-t-il. À bientôt 30 ans, Tomy Dijoux a exercé pas mal de métiers. Son bac S en poche, il opte pour un BTS « Environnement » et effectue sa formation en métropole. Puis, déçu par l’enseignement, il préfère rentrer au pays. De retour, il se reconvertit dans l’événementiel. C’est le déclic. Le goût du contact prenant le dessus, il se présente au casting d’Antenne Réunion. Son physique de tombeur a-t-il joué dans ce recrutement ? « J’ai été pris pour ma motivation ! », se défend-il avec modestie. Outre la météo, Tomy Dijoux côtoie la radio. Il a, entre autre, animé sous le pseudo Fantomas sur Exo FM. Difficile de lui tirer les vers du nez sur la question du salaire : «  A mes débuts à la météo, j’étais payé 400 euros par mois », finit-il par lâcher. « Ca fait de l’argent de poche, mais c’est un métier mal payé. Pour l’instant, ça m’arrange d’être un produit Antenne Réunion. » Tomy Dijoux se doit d’entretenir les relations qu’il a « construites ». Et cela même s’il ne peut pas toujours faire ce qu’il veut, Antenne Réunion gardant toujours un contrôle sur son image. Les émissions comme « Où est passé Tomy » ou les «  30 ans de carrière de Serge Gélabert », l’ont conforté dans son désir de contact.

Quitter Antenne ?

A-t-il d’autres projets ? « A la télévision, quand un cerveau amène une idée, il y en a toujours 20 autres pour bosser dessus », constate-t-il. Et d’évoquer « un vieux rêve » : lancer sa propre marque dans deux mois. «  Foornaiz » vient de l’association du même nom visant à promouvoir les sports de glisse sur l’île. Pratiquant le surf et le roller, il raconte les difficultés qu’il a parfois rencontrées pour financer son matériel : « J’ai toujours été obligé de bosser, même pour me payer une simple roue, maintenant j’aide les jeunes qui n’ont pas les moyens. » Les sports extrêmes sont plus qu’une simple passion : « C’est ma dose de bien être, si je n’en fais pas je pète un plomb ! » Une nouvelle activité donc, qui ne l’empêchera pas de continuer à surfer sur la vague télévisuelle.



Amandine DOLPHIN
Etudiante en journalisme à Info-Com