Ligue 1 : La belle Braga, label Braga

Publié le 22 mars 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

Landreau, Ceara, Camara, Traoré, Armand, Sessegnon, Clément, Makélélé, Rothen, Hoarau, Giuly. Le PSG peut pourtant avoir le sourire : il peut encore être champion.

François Calderaro peut être fier. Il ne sera pas le dernier joueur du PSG à errer sur le terrain en attendant un coup de pied arrêté. Mickaël Madar avait tenté de prendre la relève, en vain, et certains soirs en vin. Cette année, Guillaume Hoarau retrouve lui aussi souvent la lumière. Quand Giuly court à côté, il fait une tête ; quand personne ne court, il fait une tête mais plus fort.

15 buts : ça marche, et Paul Le Guen est très soulagé de le voir se servir le moins possible de ses pieds. Au pire, ça serait toujours mieux que Kezman, le cousin serbe de Batman. Makélélé, lui, refuse de courir le week-end et ça se passe très bien. Juninho serait très intéressé par un dernier challenge parisien.

Le Guen au don

Comme à côté, le petit Okocha fait la saison de feu de sa carrière, on se prend à rêver. Pas de quoi filer des regrets à Canal ou d’obliger Denisot à ne pas inviter Hoarau tellement ça fait mal, mais quand même. Même Sacco se demande si ça peut suffire pour être champion. Aulas aussi, mais pour déconner.

Le temps n’est pas aussi lointain où le PSG battait les gros, mais il n’est plus vraiment récent : tombeur par surprise de Bordeaux (1-0), Marseille (4-2), Lille (1-0) et Lyon (1-0) jusqu’à novembre, le PSG s’est débarrassé de ce surprenant sortilège. Bordeaux n’est pas tout Blanc dans cette histoire (4-0 et 3-0 au Parc en Coupe de la Ligue), Marseille vient de confirmer la tendance (1-3). Depuis quand prendre des taules en France veut dire qu’on en prendra encore plus en Ligue des Champions ?

Manque de chance pour le PSG, le tirage au sort de leur fin de saison ne les a pas gâtés : déplacements à Toulouse et Lille, réception de Rennes. Il n’y a guère que le match à Lyon qui soit réjouissant. Même Luyindula ne sentira plus cet étrange sentiment d’avoir vu un grand club à Gerland, un jour. Au Parc, c’est non, il n’était pas né.

Pendant ce temps-là, le livre de Jérôme Rothen est toujours en vente. Le prix Sulitzer ?