C'est bien beau de radicaliser le mouvement dans tous les sens, mais avant quelques mois, une série d'examens aura lieu et vu l'actuelle situation dans les universités, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'inquiète des résultats. Aujourd'hui, dans une intervention très maternaliste, elle a fait savoir son intention que soient mis en place des cours de rattrapages.
En effet, très anxieuse que les examens se déroulent « dans de bonnes conditions », expliquait-elle sur France 2, Valérie Pécresse estime que, bien que « les examens sont encore loin », il serait nécessaire de proposer aux étudiants une compensation. À force de s'investir dans le mouvement social, peut-être certains ont-ils négligé leurs révisions ?
En outre, elle n'a pas donné de date précise pour ces séances, mais elle a confirmé que son ministère n'envisageait pas de repousser les examens au mois de juillet.
À ce jour, début de la huitième semaine de mobilisation et alors que les étudiants ont encore appelé à une nouvelle radicalisation du mouvement de protestation, la ministre a sorti de son panier des chiffres annonçant qu'« une trentaine d'universités sont perturbées, à titres divers ».
Question : quels enseignants assureront ces cours de rattrapage ? Assistera-t-on à un recrutement massif de vacataires sortis de Master 1 pour prendre la relève des cours auprès des élèves de licence ? Certains professeurs d'université nous ont confirmé qu'il s'agissait là de la solution la plus envisageable, en regard de la situation, mais le ministère n'a pas souhaité répondre...