Druids: coupons les cheveux en quatre !

Sur ces quatre comédiens chevronnés, un seul a une fausse crinière. Sauras tu le retrouver ? (un indice: il sourit!)

En fouillant sur un site US parmi les films les mauvais jamais proposés au public. Je suis tombé sur…
“Druids”: l’histoire d’un soulèvement ! D’une révolution ! D’un héros tellement gaulois qu’on s’en pourlèche les babines !
Raaaaah! Maaaaais On nous avait caché que le chef d’œuvre absolu d’Heroic Flatulence “Vercingetorix” avait été exporté sous le titre “Druids”.

Le chignon se porte haut cette année -60 avant JC

Sean Connery aurait il pu intervenir ? Tout de suite, un Christophe Lambert en perruque et en kilt nous rappelle des plus ou moins bons souvenirs ! “Here we aaaaar ! We are the princess of the univeeeeerse !” Sean Connery adepte de l’ajout capillaire depuis la fin des années 60 a sans doute été de bon conseils auprès Russel Mulcahy. Tenant le rôle pileux du leader gaulois, Christophe “cheveux de feu” Lambert en impose tout au long du film toourné en Bulgarie par Jacques Dormann en 2001.

Il y a du Wookie dans cet homme !

Dans Terminator il y avait un suivi évolutif du maquillage d’Arnie. Ici nous avons un suivi évolutif de la masse de cheveux de plus en plus choucroutée de notre Gaulois. D’un point de vue symbolique c’est important. Rappelez vous Samson, qui doit sa force à sa toison, ou encore John Rambo qui ne cesse de se la voir pousser de film en film ! Choucroute powaaaaa !

Moment de désespoir total et absence totale de moustache

Alors quelle différence entre un Vercingétorix et un Doc Savage ? L’emplacement du poil. Le premier l’a sur la perruque, le second sur la langue !

Le casque est inutile pour qui sait s’orner d’une toison à la Status Quo
(oui, oui, c’est du latin. Je parle aussi la langue de Cesar…)

Bon à quoi bon tirer sur Christophe Lambert ? Il fait partie de cette confrérie secrète des myopes au cinéma, qui à l’instar de Simon Baker du Mentaliste donne plutot de bons résultats photogéniques. Et puis, pour avoir découvert le documentaire sur le tournage de Highlander II, il a un discours plutôt sensé sur ses choix artistiques…

Même caché, c’est la moumoutte qu’on voit en premier. Alors restons planqués !

Il suffit de se remettre dans le contexte: Vercingetorix bien vendu un soir de beuverie au Festival de Cannes 2000, ça devient le Braveheart frenchie ! Et ça, ça se refuse pas ! Ensuite une petite maladresse dans Final Draft et tous les “chevaux” deviennent des “cheveux” ! On est pas à l’abri de ce genre de maladresse… et soudain le sémillant héros révolutionnaire antique devient un cousin de Chewbacca !

Le regard beau vint
à dépasser sous les méches. (Note: le masque à droite est plus expressif !)
(Et il n’y aucune contrepèterie!)

Mais alors pourquoi avoir poussé les cheveux aussi haut ? Pourquoi ?! Ce film est sans doute le plus moumouttement raté depuis l’existence de l’assistance capillaire sur les plateaux de cinéma. Un cauchemar pour perruquier. Il est au poil ce que Intolérance de Griffith est au décor: monumentalement long et vain.
Mais je suis certain que certains d’entre vous oserons lui trouver d’autres qualité !

“Par Belenos! Il est tout pourri mon film !”