Enfin ce n'est pas trop tôt! Selon le Figaro, l'équipe dirigeante de la Société Générale est enfin rentrée dans le rang. Ces rebelles de l'économie ont décidé de renoncer à leurs stock-options. Ce matin sur Europe 1, Christine Lagarde a poursuivi le forcing (entamé depuis quelques semaines) avec cette phrase digne des plus grands philosophes : "Il serait grand temps que Société Générale rime un peu plus avec intérêt général".
Piqués au vif (non je déconne), le directeur général Frédéric Oudéa a donc renoncé à ces 150 000 options, ainsi que ses deux adjoints (50.000 options), et son fumeux président Daniel Bouton (70.000 options). Ils ont donc préféré éteindre le feu allumé cette semaine et calmer Nicolas Sarkozy qui les avait recadrés lors de sa conférence de presse à Bruxelles cette semaine.
Mais bon pas de quoi faire la ola lors de votre prochaine visite au guichet d'une agence Société Générale. La décision ne concerne que les quatre mandataires sociaux, alors que le plan de stock-options bénéficie à 4.800 salariés de la banque. Dans un courrier adressé demain à leurs salariés, Daniel Bouton et Frédéric Oudéa expliquent la "réalité du dispositif" qu'ils reconnaissent n'avoir "pas su expliquer".
Mon oeil, ce délai de réflexion serait plus le signe d'un montage financier (légal) permettant à ces financiers de ne pas perdre leurs billes dans l'affaire. Quoi ? Je vois le mal partout ? Si peu! Cette vision n'engage que moi bien évidemment mais de nos jours faire confiance à un financier relève plus d'une partie de poker que d'un simple Monopoly.
La Minsitre Christine Lagarde s'interrogerait maintenant sur la pertinence du système des stock-options. Ceci est un autre débat qui à mon avis ne se réglera pas aussi facilement.
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