Dans la principauté, le crucifix trône au tribunal et la justice est rendue au nom du Prince.
Et elle est particulièrement sévère : là où en France le petit délinquant écope du sursis, à Monaco, la peine d’emprisonnement est très vite ferme. Certes la maison d’arrêt dispose de la plus belle vue sur la Méditerranée et les cellules sont climatisées, mais elles sont réservées aux condamnés monégasques. Pour les étrangers, c’est la double-peine : expulsion du territoire et prison dans leur pays d’origine.
Mais la justice du Prince est-elle pour autant équitable ? Ce minuscule Etat vit en partie des grosses fortunes investies dans ses banques. Juge-t-il les riches ressortissants avec la même sévérité que le commun des mortels ? Les magistrats subissent-ils des pressions ? Comment, en s’appuyant sur une police toute-puissante, applique-t-il une politique de tolérance zéro ?
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