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© Metula News Agency Les Etats-Unis vont négocier avec l’Iran, tendre la main ; et si on leur crache dans une première main, ils tendront la deuxième...
Bien entendu, il n’y a pas eu d’imprécations ou de paroles trop violentes, tout au moins pour le moment. On en reste sur le terrain des suggestions et des allusions. Néanmoins, les propos tenus par Hillary Clinton lors de son récent séjour au Proche-Orient, et à son retour aux Etats-Unis, sont assez clairs. Si on leur ajoute ceux de John Kerry lorsqu’il s’est rendu à Gaza et à Damas, le message est plus clair encore. Si on ponctue le tout des propos et positions de George Mitchell, l’homme qui pense que la situation au Proche-Orient répond aux mêmes paramètres que la situation en Irlande, il devient limpide. Si on ajoute au paysage les valses hésitations de Susan Rice aux Nations Unies, en direction du bloc islamique, le retour de Samantha Power, adepte des thèses de Walt-Mearsheimer, maintenant installée à la Maison Blanche, pas très loin du Bureau Ovale, la nomination manquée de Chas Freeman, compagnon de route du wahhabisme saoudien et de la dictature chinoise, pour présider le National Intelligence Council, la limpidité devient telle qu’elle est presque douloureuse. Et je préfère ne pas revenir sur les propos venant d'Obama lui-même, à jet presque continu, de l’entretien accordé à Al Arabya le lendemain de son intronisation, à ses conversations avec les dirigeants indonésiens, le 13 mars dernier, sur les « ententes » à trouver entre les Etats-Unis et l’islam, sinon la douleur pourrait devenir insupportable.
La ligne est tracée. Les Etats-Unis vont négocier avec l’Iran, tendre la main ; et si on leur crache dans une première main, ils tendront la deuxième. Si c’est insuffisant, ils tendront la joue, et s’ils reçoivent une gifle, ils tendront l’autre joue. Ce sera pitoyable. Ca l’est déjà. L’Iran posera ses conditions, et elles seront acceptées, quitte à ce qu’elles soient enrobées de quelques phrases jetées à la cantonade à l’attention des derniers crédules. L’Iran disposera de tous les moyens de construire une arme atomique, mais il ne franchira pas l’ultime étape : il se contentera du « nucléaire civil » qu’il pourra convertir, si besoin est, en une seule journée, en nucléaire militaire. Pour ne pas franchir l’ultime étape, l’Iran mettra des conditions, qui sont déjà en train d’être remplies : la réintégration de la Syrie dans le concert des « nations civilisées », celle du Liban sous la coupe du Hezbollah, avec lequel on discute déjà. En Afghanistan, comme je m’y attendais, on cherche avec ferveur des « talibans modérés » avec qui s’entendre. Cherchera-t-on bientôt des terroristes modérés ? Vous savez : des gens qui tuent des civils, mais avec modération. On peut le supposer.
En ce qui concerne Israël ? Il faut bien céder quelque chose si on veut adopter la position du tapis de prière persan au pied des mollahs ; et les autres conditions ne sont que des hors d’œuvre. Israël se verra demander le Golan pour la Syrie, l’intégralité de la Judée Samarie et la moitié de Jérusalem pour l’Autorité Palestinienne, à qui, par contre, on ne demande et ne demandera strictement rien, sinon de former un gouvernement de coalition avec le Hamas, qui, d’un seul coup, rendra celui-ci fréquentable. Le Hamas a, pour l’heure, tendance à ne pas se laisser convaincre : on va redoubler d’efforts à Washington pour le pousser dans la direction souhaitée. Les milliards promis pour la reconstruction de Gaza, qui n’iront pas vers le Hamas directement, mais passeront par l’UNWRA (qui collabore avec le Hamas), ne suffisent pas ? On en rajoutera quelques autres, s’il le faut. Ces gens là ont des frais : acheter des roquettes, creuser des tunnels, maintenir une population dans les décombres. Un gouvernement israélien qui n’obtempèrerait pas se verrait accusé d’être un ennemi de la paix, voire bien pire, si on trouve une qualification adéquate. Le gouvernement américain ne prononce pas certains mots : il laisse d’autres les proférer. L’Union Européenne est sur la longueur d’ondes de l’administration Obama pour ce qui concerne la politique étrangère, et Javier Solana l’a souligné sans ambages : Israël a nettement intérêt à faire ce qu’on lui demande de faire, sinon il lui en cuira.
Les Américains n’en sont pas là : quoi que pense Obama, quoi qu’imaginent ses conseillers « antisionistes », le peuple américain, lui, ne serait pas prêt à voir périr Israël. |
13:28
Khaled Mechaal estime que l'ouverture des
Etats-Unis au Hamas n'est qu'une question de temps. ''Le président Obama parle une nouvelle langue dans la région. Le défi (...) est que cela soit le prélude à un véritable changement dans
les politiques américaines et européennes. En ce qui concerne une ouverture vers le Hamas, ce n'est qu'une question de temps'', a affirmé le chef du bureau politique du Hamas au quotidien
italien La Repubblica , lors d'un entretien publié dimanche. (Guysen.International.News)
18:29
Iran : le guide suprême iranien,
l'ayatollah Ali Khamenei, a soutenu ce samedi que la République islamique changerait de comportement si le président américain Barack Obama en faisait de même à son égard.
(Guysen.International.News)
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aucune expérience du nouveau gouvernement et président américains. Nous observerons et jugerons. Changez et notre attitude changera", a-t-il déclaré au cours d'un discours diffusé par la
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En Syrie aussi
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Syrie : le chef de la diplomatie précise que
son pays est ''encore en conflit'' avec Israël. Dans une interview à la chaîne Al-Jazira, Walid Mouallem a indiqué : ''Il est naturel que la Syrie continue à agir pour obtenir des monnaies
d'échange. La Syrie est persuadée que la paix ne peut être obtenue uniquement par la voie diplomatie mais passe aussi par le soutien à la résistance. La résistance est le droit légitime des
peuples''. (Guysen.International.News)
14:29
Iran : ''la
mère de la révolution islamique'' est décédée. La veuve de l'ayatollah Khomeini, fondateur de la République Islamique en 1979, est morte à l'âge de 93 ans. Des milliers de personnes, y
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