Idées catholiques : le pape enfonce le clou…

Benoît XVI a de nouveau prononcé des paroles critiques. Cette fois-ci contre l’avortement thérapeutique, 3 jours après avoir expliqué -sérieusement - que le préservatif “aggrave le problème” du sida. A Luanda, capitale angolaise, le pape a vécu son second coup de chaleur. Faut faire attention, on sait que canicule et 3ème âge ne font pas bon ménage…

Ca pourrait être un jeu. A chaque étape sort ta polémique. Mais voilà, les enjeux derrière ne sont pas drôle et ce pape ne fait pas rire. Pire, il fait peur.

Après ses propos controversés (60% des Français s’en méfient désormais et le condamnent) sur l’utilisation du préservatif (propos du Cameroun) le pape s’est montré inflexible sur autre sujet de santé publique, celui de l’avortement.

Ce pape est allé plus loin que le dogme de l’Eglise catholique qui condamne cette pratique.

Il a rejeté l’avortement thérapeutique et condamné, de facto, le Protocole de Maputo. Adopté par l’Union africaine en 2003, dans la capitale du Mozambique, ce texte dédié aux droits de la femme énonce notamment dans son article 14 que les Etats doivent autoriser “l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du foetus”.

Le pape, qui se permet tout, pense qu’il met en péril “les fondements mêmes” de la société.Et il n’hésite pas à raviver une douloureuse polémique au sein même de l’Eglise.

Récemment, le cas d’une mère brésilienne - excommuniée pour avoir fait avorter sa fille de 9 ans qui avait été violée par son beau-père - avait fait grand bruit. Bien sûr, il a condamné les violences sexuelles faites aux femmes et appelé les dirigeants africains à respecter les droits de leurs populations.

Mais le pape a pris des risques notamment celui de mettre la religfion qu’il représente à l’index. En montrant un visage connu de la foi, intégriste et insensible à la dévastation que représentent les actes barbares sur les femmes ou la maladie du Sida qui tue sans la protection du préseravtif.

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