Que les livres de demain tirent parti de l'évolution des supports du côté de l'hypertexte, du recours au son, à l'image, à la vidéo, à l'illustration, c'est incontestable. Des formes nouvelles vont émerger et c'est tant mieux.En revanche rien dans l'exposé de Hubert sur ce qui fait la spécificité de la création des livres, à savoir le mandat comme le rappelle Kant, ce contrat "moral", ce pacte irréfragable (qui va bien au-delà d'un contrat de papier, bien des éditeurs vous le dirons) entre un auteur, un éditeur qui l'a choisit, un libraire qui a choisi de le vendre pour assurer des revenus nécessaires à l'ensemble de la chaîne de valeur. Tous les livres du Salon du Livre (et dieu sait, s'il y en avait!) sont nés de cette façon.
J'aurais bien aimé qu'Hubert agrémente son exposé d'exemples de livres numériques tels qu'il les conçoit pour demain, d'auteurs qui nous disent les choix de création qui sont les leurs.