La marée, je l'ai dans le cœurQui me remonte comme un signeJe meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygneUn bateau, ça dépend commentOn l'arrime au port de justesseIl pleure de mon firmamentDes années lumières et j'en laisseJe suis le fantôme jerseyCelui qui vient les soirs de frimeTe lancer la brume en baiserEt te ramasser dans ses rimesComme le trémail de juilletOù luisait le loup solitaireCelui que je voyais brillerAux doigts de sable de la terre ...