Les auteurs de bandes dessinées ont le vent en poupe en ce qui concerne les adaptations de leurs oeuvres au cinéma selon Le Figaro. Uderzo par exemple a touché un à-valoir de 3 millions d'euros pour l'adaptation d'Asterix et les Jeux olympiques. On pourrait aussi citer Jean-Jacques Sempé et Anne Goscinny qui ont touché un à-valoir de 1,5 million d'euros pour l'adaptation du Petit Nicolas.
Les romanciers, eux, sont moins bien nantis. Si les adaptations de livres en films deviennent de plus en plus nombreuses, les auteurs touchent en moyenne des à-valoir pour un montant de 100 000 euros. Cela dit ce marché tend à se développer, il suffit de voir pour cela, la concurrence cette année entre le Salon du Livre de Paris et le Forum Cinéma et Littérature de Monaco.
Pour faire grimper un peu, les rentrées d'argent dues à l'adaptation de leur livre en film certains auteurs n'hésitent pas à prendre par à la conception du film, en devenant, scénaristes, réalisateurs ou encore producteurs. D'autres préfèrent miser sur le succès du film et négocient un plus grand pourcentage sur les bénéfices du film sous toutes ses exploitations.