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Michel Garroté, Quito, Equateur, samedi 21 mars 2009 - Les narcoterroristes des Farc réaffirment dans un communiqué leur détermination à poursuivre la "lutte
armée" en Colombie. Ils proposent en outre aux autorités de libérer un groupe de 22 otages en échange de terroristes détenus. Le communiqué, signé par la "Direction des Forces armées révolutionnaires de Colombie", taxe de
"truands" le président colombien Alvaro Uribe et son ministre de la Défense, Juan Manuel Santos. "Nous continuerons la lutte pour l'échange et pour une loi qui officialise l'échange humanitaire de prisonniers qui ouvre
les portes à un début de processus de paix et mette fin à la guerre que nous vivons", radotent les Farc. Uribe a affirmé que les narcoterroristes utilisaient le thème de la libération des otages pour faire du théâtre politique
en vue de l'élection présidentielle de 2010. Les Farc comptent encore 5'000
terroristes, même si l'AFP et Consorts parlent de, soi-disant, 10'000 "combattants". Les narcoterroristes détiennent 22 policiers et militaires comme
otages qualifiés de "politiques" et "d'échangeables". Ils détiennnent plusieurs centaines d'autres personnes, elles aussi "à des fins de
rançon". Les Farc se défendent de maltraiter leurs otages (of
course...) et allèguent qu'elles doivent agir "dans les conditions d'une guérilla mobile, qui lutte au milieu de la forêt". C'est de l'humour noir à la sauce farciste.
Demain dimanche et lundi vous lirez ceci dans la presse francophone dans une version bienveillante à l'égard des "guérilleros" et malveillante à l'égard de la Colombie...
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copyright Michel Garroté 2009
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