Allégorie du flottement devant le billet à venir.
Retournons à nos considérations péri-wikipédiennes, pour nous consacrer à un avatar de l'angoisse de l'écrivain devant la page blanche (sur le sujet qui nous intéresse, bien sûr). Comment remplir ses colonnes numériques pour que le lecteur reste dans l'attente de nos billets, avec, si possible, une bonne envie de ramener des copains ? Contrairement à toute attente, je ne vais pas parler ici de ma méthode. Cela ne servirait à rien, je ne suis pas vraiment le blogueur le plus consulté du net.
Par contre, je vais céder à la facilité, en montrant juste comment fait une blogueuse de laquelle je parle de temps en temps (ça me détend). Et pire que ça. Je vais reprendre une façon de faire qualifiée, dans ma rédaction (moi, mon PC, une souris, un clavier) de popocanidesque.
En 1, le wordle
Oncques, il était une fois un article de la dite blogueuse. Faisons d'abord un peu de Wordle ... C'est-à-dire citons les mots les plus utilisés dans le corps du texte (et commentaires, il n'y en a que deux, à l'heure où j'écris). Allons-y, par cette image schématique.
A rapprocher du travail que j'avais fait il y a un temps pour meubler un peu mes pages. Remarquons le retour de poncifs de l'exercice de notre amie : Vérité, professeur, mépris, Université, culture, et autres, avec tout de même une belle série : méfie, pire, problème, dénoncer,grave, accuser, aberration. Plus qu'une méthode en soit, une signature inimitable (je n'ai pas écrit un style).
En 2, remarques sur les choses embêtantes.
Toujours les mêmes confusions :
- entre liberté d'expression et liberté de diffamer.
- entre un évènement ponctuel et passé et une éventuelle persécution (il ne manque plus que les lions, et on pourrait croire que Blandine est de retour).
- entre réalité historique et mythologie (ça tombe bien). Je me demande quel était le droit d'expression de certaines catégories de personnes dans la Grande Démocratie Athénienne (les femmes et les esclaves).
- entre réalité pragmatique et mythologie (quoi, aussi ?). Les "règles de publication" sont posées dans Wikipédia, et relèvent évidemment de ce seul média. Mais peut-être nous expliquera-t-elle enfin ce qui différencie des publications respectables (et pas toujours exactes, mais c'est un autre débat) que le Times, Science, Lancet ou Britannica (pas de françaises, c'est exprès pour ne pas faciliter trop la tâche).
- entre connaissance supposée du droit et le droit.
- entre une fondation caritative selon la définition anglaise (à but non lucratif, quoi) et caritatif en français. Mais ce n'est pas la première approximation de ce genre.
En 3, remarques sur les outrances (pour ne pas dire le grand n'importe quoi) et autres formulations approximatives.
Allez, en vrac, je ne vais pas encore les commenter (ou juste un peu) :
- wikipedia s'oppose à la liberté d'expression, ou quand Anthère cherchait à faire taire Alithia (titre)
- On ignore les règles du travail intellectuel (oui, il est bien connu qu'il n'y a aucun diplômé du supérieur sur Wikipédia ...)
- et qui facilite wikipedia pour la financer et lui donner son infra-structure. Ah ? J'ai du mal à comprendre exactement ce qui a été dit. On aurait dû me faciliter la compréhension.
- Anthère qui ne connait pas le droit, et qui a une mentalité de censeur et de flic, ignore la notion de liberté d'expression. Rien que ça ...
- elle déplore que les flics de wikipedia avec le CU (localisant une IP). Les CU ne localisent rien du tout. par leurs outils CU. Ils lient comptes et IP utilisées (c'est expliqué d'ailleurs clairementici). Quant à localiser une IP, n'importe qui peut le faire. Tous les outils pour le faire sont disponibles sur le net, en libre accès. Mais quand on y connaît rien, on fait semblant.
- Les règles de droit protégeant les individus et la liberté d'expression, arrêtent wikipedia dans ses velléités totalitaires. C'est d'ailleurs pour ça que la République populaire de Chine et autres démocraties de premier ordre filtrent Wikipédia (ou la censurent,en vrai) : c'est pour empêcher les Wikipédiens de s'inféoder à des apprentis dictateurs.
- Wikimedia ne contrôle pas ses usagers donc ne contrôle pas les risques auxquels s'expose wikipedia. C'est-y pas en légère contradiction avec l'hypothèse de la dictature censurante ?
En 4 : quod erat demonstrandum
Faire un billet, c'est simple, au final.