A Pigalle, le collectif Droits et prostitution a défilé afin d’attirer l'attention des politiques sur le Syndicat du Travail sexuel.
Camille Cabral est la directrice de l'association Prévention Action Santé Travail Transgenre ( Pastt ) et fondatrice du Strass il y a quelques jours, dans le but de lutter contre la discrimination et la marginalisation.
C’est quand même un comble que les politiciens de tous bords, jouent les offusqués, et laissent dans la plus grande solitude des femmes et des hommes qui donnent leurs corps à autrui, et qu’alors que ces travailleurs du sexe paient des impôts et autres cotisations annexes, ils n’aient aucune protection sociale, et soient mis au ban de la société, rejeté par les « bonnes consciences » dans les bois ou des quartiers dangereux, sans aucune sécurité.
A quand, comme chez certains de nos voisins, l’ouverture de maisons du sexe, ou de centres avec aides médicale et psychologique, quand un problème se pose avec un client ou à cause d’une agression !
La fermeture des « maisons closes » n’a fait qu’aggraver le statut de la prostitution.
L’hypocrisie sexuelle
est hélas de mise, alors que bons nombres de citoyens en profitent dans l’ombre avec aussi le risque de mauvaises surprises.