J'évite de trop faire part de mon pessimisme sur l'avenir du monde, en général. Loin du romantisme post-ado, c'est un pessimisme nourri par la disparition des abeilles, du plancton, les réfugiés climatiques, la fonte des glaces, le nucléaire, le credit crunch, l'effondrement économique et celui social qui en découle... Cela dit, je pense que le pire n'est jamais sûr, même si certaines personnes s'efforcent de le faire advenir.
Franck met les pieds dans les plat, et nous livre une série de billets bien pessimistes, intitulée "Cette guerre qui vient" :
- introduction
- la crise environnementale
- la crise financière
- la crise diplomatique.
Franck ne dit rien de bien nouveau : nous au sommes au carrefour de plusieurs crises, difficilement surmontables une par une, quasiment insurmontables mises ensemble.
Bonne journée.
Conclusion ? Le printemps arrive. Profitez-en, profitez-en tant que vous le pouvez. En juin, votez Verts, votez écologiste, parce que, tout bien pesé, c'est le seul courant politique qui porte un semblant d'alternative crédible et non-violente. Mais surtout, aimez, croquez des fruits frais, roulez vous dans l'herbe, allongez vous au soleil, allez faire une toile, une expo, un restau. Peut-être qu'en mars 2010, en relisant cette série de billets, vous pourrez me dire, quel con tu as fais. Très franchement, je préfère cela, plutôt que vous vous disiez alors, putain, on n'aurait dû t'écouter, et nous aussi, danser sur le volcan pendant qu'il en était encore temps.