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Les élections Européennes ne parviennent pas à mobiliser l'électorat présidentiel.
A ce jour, les Européennes de juin 2009 battraient le record historique d'abstention : 49 % déclarent avoir l'intention de voter (enquête Ipsos).
Cette participation avait été de 53 % en 1999 et de 57 % en 2004.
Mais surtout, 58 % des électeurs de Ségolène Royal de mai 2007 déclarent avoir l'intention de voter contre seulement 43 % de ceux de Nicolas Sarkozy. Cette différence de mobilisation a de quoi inquiéter la majorité présidentielle.
Par ailleurs , au coeur de son électorat classique, l'UMP enregistre un chiffre de pessismisme des PME qui est sans équivalent depuis 1993. Le Gouvernement doit donc renforcer les résultats concrets sur le terrain dans la lignée de certaines annonces positives mais qui semblent rester à ce jour sans suite précise.
Dans ce contexte, la première priorité des candidats UMP consiste à s'adresser aux géographies les plus fortes pour faire sortir les électeurs de la majorité présidentielle de leur actuelle indifférence.