Une fois n’est pas coutume (encore que, à voir…), je vais utiliser le résumé d’Allociné : Joong-ho (Kim Yoon-seok), ancien flic devenu proxénète, reprend du service lorsqu’il se rend compte que ses filles disparaissent les unes après les autres. Très vite, il réalise qu’elles avaient toutes rencontré le même client Young-min Jee (Ha Jeong-woo), identifié par les derniers chiffres de son numéro de portable (4885). Joong-ho se lance alors dans une chasse à l’homme, persuadé qu’il peut encore sauver Mi-jin (Yeong-hie Seo), la dernière victime du tueur.
Après avoir légèrement tabassé Young-min pour lui faire avouer où les corps sont enterrés, Joong-ho part retourner un jardin avec tout le commissariat. Le procureur, peu convaincu (aucun corps trouvé), fait relâcher Young-min et donne l’ordre d’arrêter l’ex-flic (frapper un innocent, c’est mal). Mais celui-ci s’échappe. Une autre qui s’était échappée dans le même temps, c’est Mi-jin (toujours en vie, donc). Et qui trouva refuge dans la petite boutique du quartier. Las, comme il restait 20 minutes de film, c’est précisément cette échoppe que le tueur choisit pour acheter un paquet de cigarettes (il faut dire que c’est en bas de chez lui, aussi). Inspirant confiance (?!) à la commerçante, il recueille ses confessions et ses craintes qu’un maniaque sévisse dans le coin, alors qu’elle abrite dans ses murs une jeune femme mutilée, et que la police tarde. Évidemment, l’assassin termine le travail.
Bien plus tard dans la nuit, Joong-ho trouve enfin (plus d’une heure trente, excusez du peu) la demeure où réside l’infâme, et au terme d’un combat d’une rare violence à coup de club de golf et de marteau, “il gagne” (pour paraphraser un fameux blog). Et même qu’après, il retourne au chevet de la petite de Mi-jin. Au moins, la gamine de 7 ans aura gagné un père dans cette histoire.
Pour mieux comprendre l’ennui sidéral dans lequel m’a fait tomber le film, jette un oeil sur la fiche Allocine où tu apprendras dans quel festival il a été présenté Hors compétition (c’est juste histoire de faire ma mauvaise langue, bien sûr).