Une belle grande ballade aujourd'hui entre l'Arc de triomphe et le palais du Louvre. On a un peu léché les vitrines sur les Champs Élysées, apprécié le soleil et bu «le plus mauvais café de France» à 4 euros la tasse dans le jardin des tuileries. On a regardé des montres à 14 000 euros, une voiture à 170 000 euros (Mercedes SL 63 AMG) et l'incroyable effervescence qui règne sur cette avenue.
Dans la matinée, je suis allé faire une visite à mon seul (et apprécié) client de Paris. Ils sont toujours très satisfaits de la Casserole et m'ont offert leur aide pour faire connaître la Casserole sur le marché de Paris. C'est toujours vraiment étrange d'entendre ces Français qui parlent de mon logiciel, qui l'utilisent chaque jour et qui connaissent très bien son fonctionnement. Je suis là, dans leurs chics bureaux, à trois portes des Champs, avec mon «accent canadien» à leur expliquer des subtilités du logiciel.
Sophie m'a appris que le Palais du Louvre est le plus grand de toute l'Europe. De retour à l'appartement, j'ai lu un bon bout de son histoire sur Wikipedia et c'est à se demander comment on pouvait vivre avant Wikipedia ? Ne reste plus qu'à avoir des forfaits de données abordables à l'étranger pour pouvoir s'asseoir devant un monument et tout connaître de son histoire, là, avec son iPhone.
En fin de journée, Sophie et moi avions envie de rentrer pour nous faire une bonne bouffe avec du bon vin, mais la petite Agathe (qui avait fait la sieste dans la poussette une partie de l'après-midi) voyait les choses différemment. Son objectif était de monter dans la tour Effeil !
Vous l'avez vu ? C'est difficile de lui refuser quelque chose. Alors, go. On mange une bouchée en ville, on saute dans le métro et nous voilà au pied de la Dame de fer juste à temps pour réussir une belle photo. Il faisait froid et la file d'attente était longue... mais, qu'à cela ne tient, on y va.
Entre le métro et l'ascenseur de la tour, on doit bien se faire offrir 100 fois d'acheter une petite tour Eiffel souvenir par un vendeur itinérant. Ils sont très nombreux et incroyablement fatigants.
À un moment donné, pendant qu'on faisait la file pour acheter des billets, je suppose que la police ou un inspecteur est arrivé sur place parce que tous les vendeurs se sont mis à courir vers la sortie. Ils sont faciles à reconnaître leurs petites tours illuminées multicolores et c'était presque jouissif de les voir détaller.
C'était comme des mouches qui s'éloignent des fesses du cheval quand il agite sa queue. Et comme les mouches, les vendeurs sont tous revenus aussitôt que le «danger» était parti [soupir].