[rattrapage britannique] Dead Set

Attention! Attention! Ana GBMF a un moment de libre! Woo hoo! Ne vous retenez pas. Hurlez votre joie.
Bref, pour palier à ce manque d’infos de ces deux dernières semaines, j’ai décidé d’organiser un cours de rattrapage. Ou pas. De parler d’une mini-série diffusée outre-Manche il y a déjà cinq mois environ [calcul au pif, mais ça doit être à peu près ça].

Dead set, dudes.

Diffusée à partir du 27 Octobre 2008 sur la chaîne E4, Dead Set compte cinq épisodes au compteur, dont un pilote de 40 minutes. Et c’est chouette. Comme je dis souvent… De quoi que ça cause exactement? Une couille dans le système, the end of the world est là, les gens deviennent tous gris, bizarres et ils mangent les autres. Ils sont des… zombies. TA TA TAAAAAAAAAAAA [musique de Tahiti Bob]. Oui, mais voilà, ceux qu’on suit, nous, depuis notre regard de spectateur effrayé, ce sont les participants et l’équipe de production de la plus célèbre des émissions de télé réalité de tous les temps : Big Brother. Eux sont encore vivants -…- et ils n’ont qu’une envie ou presque, s’en sortir. Ou bien réussir à rester enfermer.

Le zombie anglais est hype, ces derniers temps, isn’t it? Il dégage (ah ah)… non effectivement, ça va pas… Il participe d’une atmosphère tout à fait particulière. Chercherait-on à émigrer le regard du zombie US qui lasse au zombie UK qui fait vibrer? Boh, non. Simplement, la mythologie du vampire y ait toute transformée et attention, je vais vous sortir la plus belle platitude du mois : Shaun of the dead, 28 jours plus tard (oui oui, c’est discutable) ou Dead Set ne seraient pas ce qu’ils sont sans leur base géographique. AH AH. Non, mais c’est un peu vrai, quand même. Enfin, je crois, je suis pas encore bien réveillée, mais vous traduirez ce que je veux dire vous même, allez zou zou zou, un peu de boulot cérébral sur un sujet zombiesque. Double AH AH! L’humour anglais colle particulièrement bien au genre, trouve-je.

Bref, Dead Set m’a un peu fait cet effet-là. Frissons et angoisse, rire nerveux et rire complet (comme le riz ou les céréales : complet).
Si l’idée est un peu simple, que le scénario est moyennement ettoffé, bon sang, ça n’est pas si grave! Partisante du “si tu sais ce que tu regardes, assume, bordel, bon sang, brosse à chiottes”, je suis complètement rentrée dedans. Of course, certaines scènes auraient dû être complètement retravaillée, mais au final, on en ressort tout chamboulé. On a peur d’aller faire pipi tout seul entre deux épisodes et puis on rigole beaucoup aussi.

Comme ça a été dit sur la blogosphère française et anglosaxonne, Charlie Brooker, le créateur, connaît très bien la télévision contemporaine. Pour y travailler, juste par exemple. Juste (encore) pour dire que le zombie est encore une fois une parabole de la société, blah blah blah, une énième illustration de la modernité occidentale, zou zou zou… Oui oui, les participants pensent d’abord à un coup de la production quand l’hémoglobine arrive. L’avantage, avec Dead Set, c’est que l’illustration fait partie intégrante de l’histoire, Big Brother isn’t there anymore, et ça permet de rentrer dans le vif du sujet : le sursaut. Ah! Les voir être zigouillé jusqu’au dernier, vivant ou mort-vivant. Bam! Dans tes tripes! Bam! Dans ta carotide! Woo hoooooo!

Donc. Si on le décide, on peut avoir le souffle haletant, le pull au-dessus des yeux. Pour plus de réalité, la production a utilisé les véritables décors de Big Brother et sa véritable présentatrice vedette. Vous savez, pour ceux qui l’ont vu, la dingue qui frappe sa tête contre la porte où que derrière, il y a le monsieur qui fait ses besoins dans une poubelle devant une jolie demoiselle. Brrr.

Pour parler  cool, le montage est rapide et possède un rythme effrené qui ne vous laisse pas en paix, la caméra filme simplement, posée sur l’épaule d’un inconnu.

Et si vous entamez un marathon Dead Set, vous ne serez pas en paix avant d’avoir vu la fin.

Les plus? Calculez votre chance de survivre à des zombies!^^

No Tags