Celles et ceux qui suivent un minimum ce blog - et ils se comptent sur les doigts d'une main de lépreux - auront remarqué l'absence de photo du mois de Février 2009.
La raison de ce manquement est assez complexe et est liée à une pléthore de facteurs plus ou moins interdépendants dont les principaux sont la crise économique intergalactique que l'on vient de se prendre en pleine figure - il est vrai que c'était pas facile à voir venir (pouf pouf), le retour de Céline Dion sur scène - même si on aurait préféré la voir gisante sur une scène de crime plutôt qu'agonisante sur une scène de théâtre, le réchauffement climatique ou Global Warming (prononcez "Globaleu Warneminegueu") qui engendre un second phénomène plus destructeur encore appelé le phénomène des "plus d'saison" - exemple : prenez une personne d'âge respectable (prononcez "vieux") et parlez lui du temps qu'il fait, et bien après quelques minutes de débat intense et agité, le vénérable papy ou la vénérable momie arrivera à la conclusion que de toute façon "Y a plus d'saison et ça, c'est à cause du Globaleu Warneminegueu". C'est scientifique.
Bref tout ceci pour dire que j'ai pas eu le temps ou que j'ai oublié de mettre la photo du mois de février et que de toute façon je fait ce que je veux, c'est mon blog. C'est scientifique.
Sinon, quoi d'neuf ?
C'est le printemps aujourd'hui ! Trop bien !
Et au printemps, la vie reprend ses activités. Les petits oiseaux bandent, les écureuils bandent, les poissons bandent et les fleurs bandent. Moi-même je dois avouer ...
Quelle parfaite transition pour vous parler d'un petit oiseau qui bande pas mal en ce moment : le petit graveleux.
Le petit graveleux, de son vrai nom vernaculaire : le petit gravelot (Charadrius dubius - parce qu'il en descend, dubius) est un limicole de la famille des Charadridés (comme les vanneaux et les pluviers).
Il niche en France et hiverne en Afrique - comme ça il touche les allocs sans se les geler en hiver - on l'observe donc à partir du printemps jusqu'à la migration d'automne. Cette espèce affectionne les zones pauvres en végétation, près de l'eau, et niche sur les sols sableux et caillouteux. En Touraine, on rencontre le petit gravelot sur les sablières des bords de Loire, sur les îles inondables et les plages mais aussi sur des points d'eau stagnante comme les lacs, étangs, carrières ...
Petit gravelot - Charadrius dubius - femelle nicheuse photographiée dans une carrière à Truyes en Touraine.