Ce qui me fait rire ce soir c’est la première idée qui m’est venue en voyant la tête de Christine Boutin sous son immense capuchon : elle s’est mis le préservatif sur la tête ! D’où mon titre. Avouez que cela ne vole pas très haut dans l’intellect de la mémé… mais faut bien que vieillesse se passe.
Lequel capuchon qui m’évoquerait plutôt celui des moines… D’une autre couleur, je l’imaginerais d’ailleurs plutôt en «Eminence grise» - de l’Opus Dei - portant la robe de bure du fameux «Père Joseph» conseiller occulte de Richelieu. Il ne lui manquerait plus qu’un silice !
A mon sens, l’éducation et la prévention doivent être la priorité des priorités… Prévenir plutôt que guérir. «Sortez couvert» ais-je toujours dit et écrit.
Même si grâce à la tri-thérapie les malades ne meurent plus en un an ou deux comme aux premiers temps de l’épidémie. C’est quand même un traitement lourd et une «épée de Damoclès» suspendue au-dessus de leur tête.
A part la capote je ne vois guère d’autres moyens. L’abstinence prônée naguère par Jean-Paul II me semblera toujours relever du vœu pieux et surtout je ne pense pas que refouler et inhiber les désirs sexuels soit bénéfique pour l’équilibre personnel.
Christine Boutin ne peut toutefois s’empêcher de faire une leçon de morale : «réduire l’acte d’amour, le sens de l’acte d’amour, de l’acte sexuel au seul usage du préservatif, ça ne suffit pas»…
Qui a dit cela ? Prétendrait-elle «sonder les âmes» des partenaires selon qu’ils utilisent ou non un préservatif ? Très réducteur, à mon avis.
Si je devais blâmer des comportements, ce serait bien plutôt ceux des inconscient(e)s qui jouent avec le feu en n’utilisant pas de préservatif lors même qu’ils ne sont aucunement sûrs que leurs partenaires ou eux-mêmes ne sont pas porteurs – même sains - du virus.
A moins qu’elle ne visât la multiplication des partenaires… De mon point de vue, ce n’est sans doute pas un signe d’équilibre affectif mais je me garderais bien de donner des leçons !
Fidèle par nature et nullement portée sur la drague – on ne m’a jamais donné le mode d’emploi et cela ne m’a jamais intéressée… ce n’est sûrement pas à 63 ans que je risquerais de m’y mettre ! le «démon de midi ¼» ? – j’ai toujours privilégié les relations stables.
Mais chacun(e) vit sa vie comme il veut et – le plus souvent – comme il peut.