A mes propres correspondances épistolaires :
Moments de bonheur,
Exaltants et passionnés,
Les jours sont des heures
Que les minutes s'arrachent.
A peine eussé-je le temps d'ouvrir avec hâte les vestiges de mon âme,
Il est déjà l'heure
D'éteindre la flamme.
Sonnez le glas,
Sonnez le bien haut,
Que tout le monde sache
Que le temps est précieux.
A défaut de l'avoir,
Je préfère rappeler
Que l'herbe est plus verte
Quand vous n'y mettez les pieds.
Moments de bonheur
Sont allés et venus,
Et donnent à notre histoire,
Le souvenir amer d'une rencontre inachevée.
Aveugle clairvoyance !
Pauvre étourdi que je fus,
Lâche et faible
Je me suis égaré
En cherchant un sens à ce que je ne n'ai pu, en vain, trouvé.
J'aurais du me méfier,
J'aurais du me douter.
De cette sirène au visage angélique
Animée par les mesures battantes d'Orphée,
Je me suis bien fait avoir.
Pourtant méfiant d'expérience,
J'ai succombé.
Le fruit mielleux est odorant,
Sans pareils dans mes histoires.
A l'heure d'aujourd'hui, (il est 03:41 au 3ème bip)
Je ne te comprends pas.
Mon courroux m'étouffe
Mais tu as fais ton choix.
Destin et tes frères,
Je vous hais tous les deux !
Car j'ai toujours pensé
Que tu allais changer.
L'avenir seul me le dira.
Ces quelques lignes sont pour toi,
Comme une bouteille qu'on jette à la mer,
Toi qui ne les liras.
A travers mes propos abscons,
Et mes discours cherchant la tête de la queue,
Je retourne à l'état de cendres,
Achever mon chagrin et mes longs sanglots
Dans tes bras bien trop absents.
Que je puisse à jamais
Par l'usage de ma plume
Assainir mon coeur
D'un amour assassin.
- Romain, Suite et fin de l'essai n°3* -
* n°3 car c'est la suite alphanumérique des poèmes retranscrits dans la rubrique "Carnets de Voyages", que j'ai rédigés pendant mon voyage au Vietnam.