Oui le dopage existe dans le rugby franחais. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Jusqu’א prיsent on ne pouvait s’en tenir qu’א une dיclaration de Pierre Berbizier, alors entraמneur de Narbonne, qui avait jetי le pavי dans la mare il y a une dizaine d’annיes.
Mais depuis que l’agence franחaise de lutte contre la dopage a rיvיlי que 5 cas sur 30 analysיs prיsentent des rיsultats anormaux, c’est maintenant officiel. Le produit aujourd’hui en cause est la DHEA. Outre les effets positifs sur la mיmoire, elle amיliore la densitי osseuse et la masse musculaire.
Marconnet peut toujours amortir le coup en dיclarant : "Moi j’ai grandi avec le confit et la tartiflette, alors, le dopage et les compliments alimentaires...", c’est oublier un peu vide que son pote De Villiers s’est fait contrפler positif suite א l’absorption d’une drogue festive, l’extasy (pour mes correcteurs les deux orthographes sont bonnes : ecstasy ou extasy). Il n’a יtי blanchi que pour vice de forme dans la procיdure.
Le flיau du dopage dans le rugby ne surprend pas le Prיsident de la Fיdיration. Pierre Camou dit publiquement aujourd’hui "ne pas ךtre יtonnי". Et rappelle que le 8 novembre א Marseille, avant le match contre l’Argentine, il a rיuni les prיsidents des clubs professionnels pour leur reparler de leurs responsabilitיs.
Jusqu’א prיsent ,ceux qui ont יtי pris par la patrouille sont des seconds couteaux : Couttet (Brive), Correa (Albi) deux fois. Des 7 rugbymen aujourd’hui mis en cause par AFLD on ne connaמt pas les noms. On nous dit seulement que, dיsormais, ils sont ciblיs. Et qu’ils feront l’objet d’autres contrפles inopinיs. Pourtant, au Ministטre des Sports on connaמt les noms. Mais le rugbyman Bernard Laporte n’a pas vendu la mטche. Imaginez qu’un international figure parmi les 7, cela ferait dיsordre en plein tournoi !!!
En rugby il existe trois sortes de dopage :
Drogues festives (Cocaןne, extasy) : De Villiers, Couttet, Sailor (Wallaby) Mיdicaments interdits (Salbutano) : McDonnell (All Black) Produits א graves effets secondaires : (Extraits thyroןdiens, anabolisants) : CorreaBeaucoup de rugbymen suspects prיsentent des Autorisations א Usage Thיrapeutique. Le 12 septembre 2006, Jean Claude Peyrin, au titre de Prיsident de la commission mיdicale de la Ligue Nationale de Rugby,alertait dיjא en disant : "Sur ces 3 mois, 375 tests ont יtי effectuיs. 19 יchantillons contenant des substances interdites ont יtי comptabilisיes. Mais 9 יchantillons sont couverts par une autorisation prיalable du produit dיcelי (AUT).
Dans le Top 14 le produit א la mode יtait, avant la Coupe du Monde 2007, les produits Thyroןdiens. Ces produits dynamisants, aident א "sיcher", א faire disparaמtre la masse grasse. Mais ils peuvent crיer des insuffisances thyroןdiennes dont les effets dיsastreux interviendront dans quelques annיes sur les professionnels d’aujourd’hui qui prennent le risque de les utiliser.
En 2006, dans le Top 14, 323 AUT avaient יtי demandיes par les clubs, dont 62 pour un seul et mךme club. Mais on continue de banaliser l’usage de ses produits interdits. Quand on ne le nie pas.
Se dopait-on dיjא du temps du rugby amateur ? Oui. En 58 א Johannesburg, la veille au soir d’une victoire historique du XV de France, dont il est le capitaine, Lucien Mias est trouvי "fatiguי" dans le hall de l’hפtel. Il vient de soigner une sinusite tenace en engloutissant une bouteille de whisky. Sans doute aussi pour... se donner du coeur א l’ouvrage avant le choc des titans contre les Springboks programmי pour le lendemain.