Le cardinal Vingt-Trois, acrchevêque de Paris et président de la conférence des évêques de France était l'invité du "talk" du Figaro. Retenons les bons points de ce très difficile exercice de style - qui plus est dans une période troublée - face à un journaliste respectueux :
Sur la position de l'Église sur le préservatif :
Sur le tollé de politiques en France suite aux propos du Pape :
"Depuis des années, les campagnes qui ont été menées par rapport à l'exercice de la sexualité ont été des campagnes prophylactyques, c'est à dire qui reposent sur la protection à l'égard des maladies sexuellement transmissibles et sur des protections mécaniques qui n'ont pas accepté d'aborder la question de la liberté et su choix du partenaire. Et donc on se trouve dans une situation où on ne doit pas, où il est interdit de dire que l'exercice de la sexualité à plusieurs partenaires est dangereuse. Donc quand on touche le tabou, on déclenche des réactions violentes".Sur la laïcité qui voit intervenir les politiques dans le domaine religieux :
"Ca fait partie de la gesticulation politique. Ce n'est pas très grave... (...) je ne sais pas s'ils sont frappés d'autisme, mais en tout cas, ils sont victimes du tabou".Sur les affaires successives (levées des excommunications, Recife, le Cameroun...) :
"c'est l'occasion de se payer le Pape".sur les désaccords de catholiques sur les questions actuelles :
"On est devant des réactions qui ont peut-être leurs raisons, je n'en disconviens pas, mais qui ne sont pas des réactions raisonnables, qui sont des réaction passionnelles, et en tout cas, qui cherchent à faire monter ce qu'on appelle la polémique dont je rappelle quand même qu'une polémique, ça suppose qu'il y ait un interlocuteur et qu'en l'occurence, je parlerais plutôt de lynchage".Sur la question de la communication de l'Église et la désinformation :
"Il faut dire aussi qu'on n'a pas toujours des gens qui sont décidés à nous aider à transmettre."