A partir du 1er janvier prochain, c'en sera fini du monopole de La Française des jeux et du PMU. L'exploitation des paris sur les
championnats de foot, de tennis ou de pétanque, mais aussi sur les courses de chevaux, sera accessible, depuis la France, à des sociétés privées. Il leur faudra simplement obtenir une licence.
Idem pour le jeu de poker, qui connaît un énorme engouement.
Sarkozy a taillé cette loi sur mesure pour ses amis Partouche, Barrière et Bouygues.
Bref, Bernard Laporte apporte une bonne nouvelle à Laporte Bernard, déjà soucieux de sa reconversion postgouvernementale.
Bernard Laporte n'est pas seulement un brillant sous-ministre des Sports, c'est aussi un homme d'affaires avisé. Propriétaire de deux casinos, associé, dans l'un d'eux, au groupe Partouche, il a tenu, le 5 mars, à coprésenter aux côtés de trois autres ministres, le projet de loi permettant l'ouverture à la concurrence des jeux et paris sportifs sur Internet.
Or l'un des principaux prétendants à ce jackpot des jeux en ligne, qui se chiffre en milliards d'euros, n'est autre que Partouche, le
partenaire de Laporte. Pendant plusieurs mois, comme l'a déjà raconté "Le Canard Enchaîné", ce groupe
propriétaire de 45 casinos a d'ailleurs exploité en toute illégalité un site basé à Malte et aujourd'hui installé à Gibraltar. Heureusement, a précisé, le 5 mars, le ministre du Budget, Eric
Woerth, personne ne sera exclu de la grande compétition qui s'annonce. Même pas ceux qui jouent déjà hors la loi.
La chasse aux partenaires capables d'apporter un support financier ou médiatique (fourniture d'images télé sur lesquelles les parieurs pourront jouer, d'écrans Internet permettant de les
harponner, etc.). Le numéro un européen du jeu en ligne, l'autrichien Bwin, s'est ainsi allié au groupe Amaury (organisateur d'événements sportifs, propriétaire de quotidiens et de L'Equipe
TV). Le groupe des casinos Barrière, lui, s'ést associé à Marin Karmitz, le fondateur des cinémas MK2, que Sarko
vient de nommer délégué général du Conseil de la création artistique. Et l'ancien roi de la téléréalité Stéphane Courbit se lance dans une politique de rachat de sites avec l'aide de la Société
des bains de mer de Monaco.
Quant à SPS Betting, dans lequel ont investi Bouygues et
l'ex-patron de TF1 Patrick Le Lay, ainsi
qu'Artémis, holding de François Pinault, ils comptent sur les futures retransmissions sportives de la Une et de sa filiale Eurosport.
En outre, le produit des jeux de casinos "en dur" subit la crise; moins 15 % en janvier-février derniers par rapport à la même période de 2008. Heureusement, le ministère du Budget prépare une consolante réforme de la taxation de ces casinos.
Actuellement imposés à près de 60 % - 70 % si l'on ajoute tous les prélèvements , ils devraient bénéficier
d'un abattement substantiel. On ne peut pas traiter Desseigne, grand pote de Sarkozy, qu'il avait accueilli en son Fouquet's le soir de la victoire, comme le dernier des contribuables.
(Source le Canard Enchaîné du 18 mars)
Sarko parle toujours de poursuivre ses réformes, mais des réformes comme celle là je pense quil y avait pas urgence, car s'est pas cette réforme qui va relancer le pouvoir d'achat.
De plus ce gouvernement continue à pas écouter les français, le clash se rapproche.