En créant en effet une telle relation entre Google Books et le Reader de Sony, personne ne sera dupe : les deux firmes viennent ici de créer un canal de distribution en confortant leurs deux activités. En outre, Sony a confirmé hier que si pour l'heure tout cela était gratuit, la vente de livres numériques ne manquerait pas d'arriver.
Ainsi, on peut considérer que ces 500.000 livres gratuits ne sont finalement qu'une sorte de prix d'appel, une publicité géante, pour un futur réseau de distribution. Et l'on sait que Google n'a pas vocation à se limiter à un seul acteur, préférant largement multiplier les possibilités de monétiser ses services. Doit-on alors s'attendre à d'autres partenariats ? C'est plus que probable...
Reste alors à attendre que le tribunal de New York donne ou non, son accord pour valider la proposition faite au sujet des ouvrages sous droit, rachetés entre 60 et 300 $ par Google Books, pour leur exploitation, avec le reversement d'un montant aux ayants droit en fonction de la consultation desdits ouvrages...
Finalement, cette annonce pourrait tracer les lignes prospectives pour la future vente des livres par Google. Avec la diversité croissante des constructeurs proposant une liseuse, autant de possibilités sont envisageables.