Barack Obama & l’Afrique s’attaque à la "Normalité"

Publié le 23 octobre 2008 par Oliviernda
Je ne pourrais expliquer l’origine cette tasse de café, mais elle est très politiques …C’est profondément encré dans leurs têtes. Pour certains c’est même biblique, ça pourrait se comparer à la foi – on y croit, c’est un fait. Mais ne vous y trompez pas ce n’est pas la foi, c’est juste une vérité pour eux, une position qui plaît, une situation qui est facile et qui permet de se juger bien, beau, bon, juste et intègre.
La normalité n’existe qu’à travers cette voie, ce schéma qui depuis des millénaires se vie par eux un peu comme une constitution non-écrite et illisible, mais une constitution bien réelle qui surpasse les situations géographiques, les nationalités, les religions. Un dogme qui veut que les autres n’existent qu’à la seule condition qu’ils soient dirigés par la race qui sait mieux.
Nous vivons une ère exceptionnelles. La constitution « silencieuse » est disputée, les dogmes sociaux et économiques sont secoués par les nouveaux venus. Cette époque est difficile, mais belle en plusieurs points.
Le monde, je dirais le monde « normal » à un challenge : BARACK OBAMA et l’Afrique
Que faire de lui? Pour la première fois cette vision absolue qui voulait qu’un noir ne puisse être le leader est disputée par un noir. La normalité est attaquée. Pour la première fois toutes les définitions du mot racisme sont ressorties des dictionnaires, et encyclopédies en tous genres. Personne ne sait plus comment se définir, Suis-je raciste, ne le suis-je pas ? Personne ne l’était tant que « la normalité » était respectée, tant que les votants noir choisissaient entre des adversaires celui qui leurs donnaient la moins insultante définition du mot « racisme ».
Mais comment en sommes-nous arrivé là ?
La norme voudrait qu’ils s’opposent à lui par tous les moyens, mais les portefeuilles sont vides et l’alternative n’apporte pas vraiment de solutions dignes de renflouer ne serait-ce qu’un peu les bourses. Le piège est tendu. Le système économique mondial se rebelle, la première puissance mondiale entraine tout le monde dans sa chute et son existence dépend maintenant de sa collaboration avec les autres.
Les autres ?
Les autres ont changé ils ont grandi, la Chine est obèse, l’Inde lourde, la Russie grosse, le Brésil musclé même le petit Africain n’arrête pas de croître et est d’ailleurs le seul à faire preuve d'une étonnante résilience (+6,9 % en 2007, +6,1 % en 2008 et +6,3 % en 2009). Son secret, ses robustes exportations de matières premières et son absence d'exposition aux turbulences des marchés financiers des pays avancés. L’Afrique sera le seul continent à faire mieux en 2009 qu'en 2008. Les « autres » n’ont pas très apprécié leur collaboration avec l’ancien maître et sont très enthousiasmés par la venue du noir qui propose de traiter avec eux avec le respect dû à leur nouveau rang.
La mort ou la vie «anormal» sont les choix qui se présentent à l’électorat blanc américain qui ne sait plus où donner de la tête. Ou pourrait pense que Barack Obama devrait l’emporte facilement, mais la constitution « non-écrite » est bien encrée dans les cœurs et c’est rebelote pour l’histoire du choix entre la belle idiote et l’inélégante intelligente.
Conspiration divine ou coïncidence, je ne saurais y répondre mais les signes annonciateurs sont au changement, un noir pourrait diriger notre monde et l’Afrique noire sera sûrement le seul continent à connaitre une croissance économique en 2009 pendant une des plus grandes crises économique mondiale de notre centenaire.
La voie « normale » est en mode d’autodestruction, le dogme des noirs qui exécutent sans contribuer est moribond, il faudra s’adapter ou périr. Je crois avoir lu quelque part que les premiers seront les derniers. Serons-nous les premiers à voir un dernier diriger les premiers ? Le 4 novembre m’éclaireras.

Par Olivier N’da