Les initiatives sont plutôt guidées par le désir de les revendiquer en insistant sur leur paternité/maternité. Surtout que tout le monde sache que cette ignoble ou belle idée a un géniteur qui doit être vénéré et adoré !Les funérailles, les réunions de famille et toutes ces centaines de petites cérémonies fantoches servent de scène à ces « Disc Jockey » au col blanc qui ne cherchent que la moindre occasion de célébrer leur vanité maladive. Se regarder et se faire voir est la règle du jeu. Deux jours d’une semaine de travail y sont consacrés. Le vendredi de "farotage" et le lundi de récupération. Monsieur « L’important » !Cette vanité encrée dans nos sociétés, détruit nos pays où nos politiciens et dirigeants passent plus de temps devant le miroir que dans leur tiroir à ordonnancer les dossiers du pays pour contribuer à le développer.Blaise Pascal disait « La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme, qu'un soldat, un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir des admirateurs ; et les philosophes mêmes en veulent ; et ceux qui écrivent contre veulent avoir la gloire d'avoir bien écrit ; et ceux qui les lisent veulent avoir la gloire de les avoir lus ; et moi, qui écris ceci, ai peut-être cette envie ; et peut-être que ceux qui le liront ... » Le désir d’être publiquement apprécié siège au centre de toute leur décisions. Comprenez donc que les coûts incroyables de toutes les actions gouvernementales très souvent au stade de la planification sont médiatisés au point de confondre le commun des mortels. Ce projet est-il déjà fait ou sera-t-il réalisé dans un futur incertain ?
Les Africains sont profondément atteints d’un complexe d’infériorité qu’ils essaient de combler par un désir persistant de se sentir supérieur à autrui.
Cette « auto-importance » se traduit souvent par un traitement moins qu’humain d’autrui. « Parler mal » est apprécié, encouragé et même jugé nécessaire dans la démonstration de son importance. Cette arme est prisée et utilisée en terrain public devant le moindre micro, la plus petite camera ou le stylo de l’homme des médias.
Après tout, le « couper -décaler » a été créé pour aider les illettrés à faire ce que les politiques peuvent faire (la Prodada) sans avoir à utiliser ses méninges grippées et sans avoir à forcer des talent inexistants. Fais-toi voir à la dimension de ton postérieur, à la couleur de tes chaussures, l’essentiel c’est d’être vu. Ne contribue surtout à rien, mais ne quitte pas la scène, ton importance en dépend.Évitons les discours vains et profanes, n’oublions pas que « Vanité des vanités tout est vanité et poursuite du vent. » Par Olivier N’da