Carrefour : Le SAV Dans Le Carton...

Aujourd'hui, et depuis trop longtemps déjà, la grande distribution se la donne grave avec la diffusion de publicités à la télévision. Comme si on saignait déjà pas des oreilles à la radio avec la saga Leclerc avec Philippe, Catherine, leurs nains et belle-maman, entre autres, voilà qu'on nous impose l'implosion des rétines.

Et la perle du moment, c'est le spot qui bassine le chaland comme quoi chez Carrefour, y a pas que la qualité des produits qu'elle est bonne, y a aussi celle des gens avant et après la vente qui compte plus que tout au monde.

Déjà que la musique de fond, elle aurait tendance, personnellement, à me donner envie de déchirer mes rideaux avec les dents et d'y préférer l'adagio d'Albinoni en version remasterisée techno par Bob Sinclar le matin au réveil, là, je dois avouer que le coup des salariés qui dégueulent du carton du client, à domicile, en foutant du polystyrène partout sur le tapis du salon, laissant plâner le doute sur la présence du contenu initial du contenant, à savoir je pense, un écran plasma dernier cri acheté à crédit et content, ça me perfore le sacrum.

Encore que c'est pas le plus terrible, Yvan.

Le gras du bouillon, c'est que primo, le vendeur, déjà, il sort du truc, comme s'il le faisait tous les jours, bien-sûr, c'est normal de se retrouver chez le client, se retourne et hop, tend la main à sa future proie.
Le jour où je verrai un vendeur de grande surface serrer la main à un client AVANT de vendre, je promets de faire mes courses à poil les mains dans les poches. On notera qu'un vendeur qui serre la main du client après la vente, c'est pas non plus monnaie courante dans l'allée centrale.

Comme si un malheur qui arrivait toujours seul, ça se saurait, en seconde position, l'hôtesse SAV, dont on se demande de quel dessous de bureau elle sort, toute repassée, maquillée comme une voiture tunnée du 59, le casque-micro vissé aux esgourdes, et la main greffée à l'engin.
Alors qu'on me décapite au couteau à beurre si je me fourvoie, mais à priori, un micro-casque ou l'inverse, ça a été inventé pour justement permettre à ses utilisateurs de garder leurs 2 mains libres. Qu'elle se donne un genre de celle qui se concentre bien sur les doléances des clients, qui ne devraient pas êtres mécontents puisque chez Carrefour, c'est le pays de Candy, passe encore. Mais qu'elle penche en plus la tête, alors là...

Enfin, jamais 2 sans 3 clichés dans le monde merveilleux de la grande distribution, arrive en dernier le réparateur, l'installateur, le livreur et autre tout petit personnel, dont on notera l'apparence négligée de la tenue, ainsi que la corpulence de type enveloppée, que mangerbouger.fr, c'est pas inscrit dans son lecteur de flux RSS.
Et lui, il déboule du carton comme ses 2 amis, mais lui, tout le monde s'en branle. Le client, il est déjà super satisfait du vendeur obséquieux qui va lui lécher le découvert bancaire et la bombasse en tailleur qui s'apprête à lui dérouler son catalogue de prestations après-vente.
Alors le manutentionnaire, il est gentil, mais y a une fuite à la cave.

Putain, ça m'énerve...