Il s'agit de Christian Vanneste. Extrait :
"Tous ceux qui détestaient Jean-Paul II et ses principes savaient fort bien qu’il aurait été mal venu de s’en prendre à cet homme dont chacun avait pu admirer le courage lors de l’attentat commis contre lui, la charité à l’égard de son auteur et cette grandeur dans la souffrance et la faiblesse physique à la fin de sa vie. Jean-Paul II était inattaquable. Enfin, l’heure de la revanche a sonné contre Benoit XVI dont on saisit les moindres actes ou les moindres paroles pour les critiquer non sans les avoir auparavant déformés et amplifiés.
Il y a eu Ratisbonne, il y a eu Williamson, il y a maintenant le préservatif et l’Afrique.
Jean-Paul II n’avait cependant rien dit d’autre car aucun Pape ne pourrait préférer une réponse mécanique d’ailleurs imparfaite, à une pratique morale et spirituelle qui est, elle, véritablement libératrice. Il faut se rappeler que le Pape n’est pas un politicien démagogue, que c’est le porteur d’une Espérance, certains diront d’un idéal, et que c’est toujours en regardant vers ce dernier qu’on doit comprendre et juger ces paroles. Il est sûr que la meute médiatique des matérialistes et des hédonistes est évidemment très éloignée de pouvoir comprendre un tel message. Les foules plus concrètes des fidèles qui se pressent autour du Saint-Père à ce moment-même apportent une meilleure réponse."
MJ