19 Mars 2009, la Grève, les perspectives

Publié le 19 mars 2009 par Jcgrellety

"Grève" : interruption volontaire et assumée du travail, dont les heures ne sont pas rémunérées. En faisant ainsi, le même jour, avec, également, des étudiants, des retraités, des chômeurs, le nombre de celles et ceux qui ont defilé dans les rues de France a été supérieur à celui du 30 janvier dernier. La journée est terminée - et maintenant ? Car il ne faut pas oublier QUI dirige le pays : des hommes et des femmes qui se moquent totalement de ce que sont, humainement, économiquement, sociologiquement, les manifestants. Sous Raffarin et Fillon déjà (l'homme des basses oeuvres), les plus importantes manifestations contre les retraites n'ont mené à rien, puisque ceux-ci se réjouissaient de faire des économies dans le budget de l'Etat, avec ces jours de grève ! Du point de vue humain, M. Sarkozy a "avoué" à certains de ses amis que, depuis que "la crise a commencé", "je n'ai fait aucune erreur". L'infaillibilité papale est rejointe par l'infaillibilité présidentielle... La situation est donc très grave : jamais les citoyens n'ont été confrontés à des individus de cet acabit, qui sont idéologiquement et dogmatiquement convaincus d'avoir reçu et connu "la vérité". Comment faire parvenir un message reçu, entendu et compris à un récepteur dont l'outil de réception brouille en permanence les messages qui lui viennent du peuple ? C'est impossible. Il n'y a qu'une solution : son départ, pacifique. Mais là...


Comique de situation : deux des premiers ministres les plus autistes de notre Histoire ont invité le chef de l'Etat à ne pas rester sourd aux appels de la rue. Sic, tout arrive...