Machine à occire
Nouvelles. A l’homme de Paul Valéry, « prévu pour plus d’éventualités qu’il n’en peut connaître », correspond ici la figure floue de Géraldine Bouvier dont la récurrence épouse tous les rôles secondaires. Des notices nécrologiques pleines d’un humour glacé neutralisent en fin d’ouvrage la fonction romanesque esquissée à travers cette kyrielle de destins éphémères. L’auteur manie la machine à occire avec une cruauté réjouissante. (L.G.)