Kit mains libres...

Publié le 19 mars 2009 par Tazounette


C’était hier soir… Sur les coups de 19h00, mon petit frère chéri adoré d’amour, m’appelle. Ca faisait longtemps que je ne l’avais pas eu au téléphone. J’étais en train de préparer la pitance pour mes merveilles. Ne voulant pas risquer de catastrophe, je me suis dit, cool, je vais utiliser le kit mains libres et mettre le téléphone dans ma poche…

M***, pas de poches à mon futal, si c’est pas balo ! Bon, pas grave, je vais le mettre à la taille basse. Nonchalamment glissé dans mon pantalon. Nous papotons donc, pendant que je fais cuire les petits pois (cassegrain, quand même, parce que je me décarcasse, hein !). Vu que je porte un T-shirt en fibres synthétiques, le téléphone a tendance à glisser et se carapater le long de ma taille vers le bassin, plus loin dans mon futal, et il vibrote au gré de la conversation.

Je vais le chercher dans mon futal. Oui, je sais, quand on imagine la scène c’est pas forcément glam, enfin, sauf quand on est échauffé par une longue conversation chaude/bouillante mailique, évidemment… Mais bref, me voilà introduisant la main par la taille loin dans mon pantalon. Une fois trouvé, comment ne pas l’attraper en pressant les touches du clavier, hum ? Ben c’est impossible. Donc l’autre de l’autre côté du combiné portable entend les bip-bip des touches.

Je restitue la conversation :

Morceau choisi – Tazou/C*, poètes, pouet-pouet :

Lui : « C’est quoi ces bips ?»

Moi : Curieux, va, je t’en pose des questions ? « Ben, rien, c’est mes touches ! »…

Lui : « Comment ça les touches, t’as pas mis le kit ? »

Moi : « Ouiiii, j’ai mis le kit ! Mais bon, est-il indispensable d’ajouter que je suis une fille, qui porte un pantalon de fille, donc sans poches ? et qui se retrouve dans la merde avec le kit mains libres à l’oreille et le téléphone quand même dans la main pendant que les petits pois crâment dans la casserole et que les filles chouignent qu'elles ont la dalle ? »

Lui : « RIRES », parce que bon il a un tantinet l’habitude des frasques de sa sœur !

Moi : « Donc, sans poches, je décide de le glisser dans mon pantalon ! Et comme il se fait la malle, faut bien le récupérer, d’où les bips ! Dois-je aussi te dire qu’il vibrote ? Mais ça je ne sais pas pourquoi ! Sûrement qu’il s’échauffe vu l’endroit où il se trouve ! J’ai un téléphone qui fait vibro, moi, oui, Môsieur ! »

Nous : RIRES de baleine…