Mémé Kamizole à François Fillon : «tu l’as dit, bouffi !»… ne rien changer ! Tout est tellement top-top…

Publié le 20 mars 2009 par Kamizole

Nouvelle mobilisation syndicale. 3 millions de mécontents dans la rue le 19 mars 2009. A cours de munitions - Nicolas Sarkozy n’ayant plus aucun nouvel attrape-nigauds dans sa besace – il envoie son sous-fifre douleurs parler à sa place dans «l’étrange lucarne» pour dire qu’il n’a rien à proposer…et surtout pas de plan de relance ! Des fois que les Français souffriraient un peu moins. Rien de bien neuf sous le soleil, à ceci près qu’il fallait s’en douter !

Quand on a bien arrosé tous les copains-coquins, il ne reste plus une goutte dans le tuyau. Qu’ils dansent au-dessus d’un volcan, peu leur en chaut du moment que les banquiers et autres constructeurs automobiles ont reçu leurs pépètes.

Un vrai festival d’hypocrites sarkonneries cousues mains… D’après ce que je lis dès potron-minet sur «20 minutes» François Fillon, surtout, ne change rien. Il a d’abord exprimé une nouvelle fois sa compréhension devant «une inquiétude des Français qui est très légitime face à une crise mondiale d’une très grande gravité. J’agis pour les défendre et les protéger»… Et mon cul, c’est du poulet ? A moins d’être totalement neu-neu, qui pourra le croire ?

«Il comprend les restructurations dans l’industrie»… Ben voyons ! Comme je suis une «vieille de la vieille» j’y vois la même «aubaine» que dans les années 75-85… La crise ayant eu bon dos pour «dégraisser» (sic !) et de passer à la trappe les prétendus «canards boiteux»… Ce fut la première «casse» en règle de l’industrie française.

«Il veillera à ce que les entreprises en difficulté assument leurs obligations sociales»… et le cas de Continental qui sera suivi attentivement. «Des interventions qui se feront «au cas par cas, entreprise par entreprise». On sait bien qu’ils n’ont ni l’intention ni les moyens de s’y opposer et que de surcroît, ils écouteront plutôt Laurence Parisot qui voudrait en finir avec le «carcan» juridique des licenciements économiques…

Bref : des citernes de lait d’beu à en être écœurés jusqu’à la fin des temps…

Ah ! Français… si vous aviez su ! Nicolas Sarkozy est un marin d’eau douce. Vous l’avez lancé en pleine mer et patatras ! C’est la tempête du siècle… Il nous donne un spectacle entre Titanic et Radeau de la Méduse…

Bien dommage qu’il ne subisse pas le sort du capitaine de «La Pérouse» qui apparemment, n’avait rien compris aux coutumes des indigènes !