Mardi soir, 0h58, je suis dans mon lit, côté gauche (si tu regardes à partir du pied du lit). Côté droit, y a Ptit Dop. Jusque là, tout va bien. Sauf qu’un bout de Ptit Dop est aussi de mon côté du lit, son bras plus précisément, pile sous mon cou. Je fais quoi maintenant ?
Au fond, je l’ai cherché. Après le sexe, après avoir bataillé 5 minutes pour éviter une désolidarisation trop rapide des corps (il m’énerve avec ça, on a le temps !) et une fois qu’il est revenu au lit, je me colle à lui pour un gentil câlin. J’aime les câlins. Donc en général, câlinou-papote puis à un moment, je retourne de mon côté de mon lit, lui du sien et fin de l’histoire. Là, il s’est passé un truc différent mardi, il n’a donc pas récupéré son bras. Or je ne sais pas dormir avec un bras sous mon cou, surtout que j’ai la cervicale un peu capricieuse en ce moment, j’ai frôlé de très près le coinçage en plein coït alors que ce que nous faisions n’intégrait pas de folles torsions du cou. Bref, me voici avec un bras qui n’est pas le mien et aucune idée de la façon dont s’en débarrasser. D’autant que nos doigts étaient gentiment emmêlés, c’était mignon et romantique et je ne veux pas passer pour la trop détachée de service. Sinon, je vais être punie de câlin.
Solution : on refait l’opération en sens inverse. Hop, je me recolle contre lui, câlinou et je repars de mon côté. Le voilà qui m’enlace. Je suis nulle ! « Ca va, je t’écrase pas le bras ? » « Non, non ». Ah… Bon, là, fin du câlin, chacun de son côté. Et voilà le travail. 1h23. Le réveil est réglé à 5h55 (oui, PtitDop travaille maintenant à l’autre bout de la région parisienne). Ca va être dur. D’ailleurs le lendemain, je suis sortie du lit, j’ai appuyé sur le bouton de la bouilloire et je me suis étalée sur le canapé, emmitouflée dans ma couverture. Ce qui m’a valu un « ahahah ». Il est fou de rire de moi dès le réveil, PtitDop.
Toujours est-il que j’ai mis plus d’une heure à régler cette histoire de bras (parce que 0h58, c’était pas le début de l’histoire) et que force est de constater que je n’ai pas trouvé une solution efficace au problème. Evidemment, j’aurais pu être désagréable avec un « ton bras, steuplé ! » mais bon, je l’aime bien PtitDop et il me plairait bien qu’il revienne. En plus, il dormait pour de vrai. Et je reste une gentille, le genre de fille à élaborer des tactiques compliquées pour faire arrêter les ronflements sachant que j’ose pas les coups de pied. Donc si vous avez une solution permettant de sauvegarder mon image de maîtresse ultra cool chez qui il fait bon dormir (quoi que ça dépend pour qui, y en a qui peuvent partir, je leur en voudrai pas), je prends, merci.
N’empêche, depuis quand le partage du lit est un problème pour les filles ? Normalement, c’est nous les pots de colle…