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Nicolas Sarkozy, en compagnie de Michèle Alliot-Marie (la ministre de l'Intérieur), Xavier Darcos (le ministre de l'Éducation nationale) et Rachida Dati (la ministre de la Justice) s'est rendu dans un lycée de Gagny. La semaine dernière, une bande de jeunes avait fait irruption dans une salle de permanence du lycée Jean-Baptiste Clément. Ils avaient blessé des élèves et des membres du personnel du lycée, armés de marteaux et de barres de fer.
Faire partie 'd'une bande doit être un délit'
De plus, il a assuré être " Résolu à ne pas laisser le dernier mot " à ces bandes, et a affirmé que " Les établissements scolaires, surtout dans les quartiers sensibles, doivent être protégés et sanctuarisés de toute forme de violence ".
À ce titre, il a demandé la ministre de la Justice de renforcer la loi contre les délinquants, les bandes organisées, et les personnes s'en prenant physiquement au personnel enseignant. Il a particulièrement incité sur : " le fait de faire partie, en connaissance de cause, d'un groupement, même formé de façon temporaire, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou certains biens " devait être puni. Il envisage une peine de trois ans de prison parce que " Le fait même d'être membre d'une bande doit être un délit ".
Des lois et des effectifsSe remémorant toutes les violences commises par des bandes ou des délinquants il a ajouté : " Si des voyous voulaient tester la République, ils ont la réponse de la République : la fermeté et la justice ".
Il a également ramené de 2012 à 2010 la création des cent unités d'UTeQ (unités territoriales de quartier). À ce propos il a déclaré : " Ce dispositif est aux antipodes de l'esprit de la police de proximité, qui consistait à organiser des tournois de football pour être sûr que l'uniforme serait accepté ".
Toujours au niveau des effectifs, il prévoit pour 2010 la création de 23 compagnies de 150 membres chacune qui seront formés pour arriver à maintenir l'ordre dans les quartiers. Enfin, le président souhaite la constitution d'un fichier sur les auteurs de violences en ville, et les bandes. Anticipant certaines réactions, il a affirmé avec aplomb : " Le choeur des bien-pensants va se déchaîner au seul mot de fichier mais cela n'a aucune espèce d'importance ".