Ce fut une journée chaude, dans le ciel seinomarin et dans les rues de plusieurs villes : Rouen (45.000); Le Havre (35.000), Dieppe (25.000) Fécamp, Lillebonne, Eu… les chiffres officiels annoncent même 100.000 sur le Département signe d’une belle ampleur de la ferveur populaire !
Pendant ce temps, Parisot (MEDEF) a bien irrité les syndicats et leurs troupes ont montré des signes d’énervement en plusieurs endroits.
Et de son côté, l’Elysée, n’a toujours pas prévu de nouveau “sommet social”. Fillon - qui a soutenu TOTAL - exclut d’ailleurs tout geste supplémentaire en faveur d’une relance par la consommation face à la crise. Il en reste à son “petit” plan de 2,6 milliards d’euros annoncé le 18 février dernier et qui n’a pas évolué alors qu’il a du admettre qu’on serait face à une crise “sans précédent”.
Huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CFC, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) avaient battu le rappel pour une forte mobilisation dans un contexte de multiplication des plans sociaux en France. La Seine-Maritime n’y échappe bien évidemment pas et nombreux étaient les seinomarins qui ont répondu à cet appel.
Si les salariés descendent aussi nombreux dans la rue, c’est qu’ils ressentent intensément l’injustice sociale. Alors, la possibilité de voir “des conflits durs”, des réactions de colère forte éclater dans les prochaines semaines n’est pas loin. D’autant que 74% à 78% de la population française comprend et soutient ce mouvement.
L’idée d’action longue fait son chemin et le 1er mai sera revendicatif.