La mobilisation de jeudi fait suite à celle du 29 janvier. Qu’est-ce qui a changé depuis ?
La perception de la crise a profondément évolué la semaine dernière. Les affaires Total, Sony et Continental ont choqué l’opinion. Jusqu’alors, on ne parlait que des chiffres de la récession et du chômage. Désormais, il y a des noms, des visages. Chacun a pu constater l’exaspération des salariés. Ceux des grands groupes réalisent qu’ils sont, eux aussi, en danger. La mobilisation de jeudi sera très forte, probablement plus que le 29 janvier, a fortiori dans le privé.
Beaucoup des mesures annoncées le 18 février à l’Elysée sont issues de vos propositions. Qu’attendez-vous de plus ?