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Journée de la (mal)chance ?

Publié le 18 mars 2009 par Wawaa
Je sentais Lundi matin qu'il ne valait mieux pas que je me lève. Au fond de moi, une petite voix appelée Flemma, me susurrait tendrement de ne pas me lever, de profiter encore un peu de la chaleur du lit, somnoler et…se rendormir. Rouvrir les yeux quand il ne reste plus qu'un quart d'heure pour se préparer. Ce n'est pas pire que de se réveiller à l'heure où on devrait être au boulot. Je me lève, je me bouscule, je ne me réveille pas, comme d'habitude. Je prends mon petit déj. Je pars au boulot. Comme d’habitude. J’arrive, je m’occupe du rayon chien et chat avec une collègue puis nous partons dans nos rayons respectifs. Je procède toujours de la même façon : je commence par aller chercher les palettes d’eau, puis je vais chercher ma grosse palette où sont entreposés mes cartons de vin et de boissons non alcoolisées. En prenant ma palette je récupère un carton de vin qui traîne dans la réserve et je le pose sur les autres cartons. Je tire ma palette du bout de mon transpalette. Je traverse les allées jusqu’au rayon du jus de fruit, je décharge ce dont j’ai besoin, je le range et je pars avec ma palette dans le rayon du vin. Je tire donc à nouveau cette palette.
PAF CRAK SPLOUF. Une mare de vin s’étend sur le sol. Ca sent le gros qui tâche. Et merde ! Le carton qui traînait dans la réserve vient de s’exploser la face contre le sol. Vite, je cours chercher une serpillière, un seau. Mais c’était comme éponger une flaque d’eau avec un coton tige. Je me précipite donc vers mon patron pour lui demander de passer la machine, ce gros cube qu’on pousse et qui a la base possède des balais tournant nettoyant. Il accourt donc avec l’engin qui aspire le vin goulûment. Je suis même étonné qu’enivrée la machine ne se mette pas à zigzaguer. Je me retrouve donc ensuite à tenter de nettoyer le vin coincé sous les étagères. Malheureusement, le gros qui tâche porte bien son nom puisque le carrelage beige est passé à une couleur saumon malgré toute l’huile de coude que j’ai utilisée.
Après cette mésaventure, évidemment, j’étais plutôt en retard. Et c’est quand on veut se dépêcher que l’on fait le plus de connerie. Paf la fiole en verre de rhum. Heureusement elle n’a pas trop coulé. Au dernier moment, je me suis rendue compte que j’avais oublié de ranger l’étagère des packs des bières. Un premier pack manque de tomber, je le rattrape d’une main, le cœur battant. Mais ma maladresse manuelle du moment m’a rattrapée et vlan le pack de Grimbergen blanche. PSHHHHIII. Je saisis la chose coulante immédiatement et la mène jusqu’au broyeur. Et bah, il était moins une pour que je refasse une belle flaque, cette fois-ci, de bière.
Quand dans la matinée ma collègue a eu la chance d’avoir un sac de poivre de un kilo percé sur sa caisse et qu’elle n’en sortait pas, je me suis dit que la malchance avait tourné et que je pouvais finir la journée tranquillement …

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