Les chiraquiens sont partout. En ce moment, aucun front n'échappe à leur offensive.
Alain Juppé publie un livre et court les micros. François Baroin peste contre le retour dans l'Otan. Jean François Copé résiste à Nicolas Sarkozy. A la commission des Finances, le bouclier fiscal est révisé par des proches de l'ancien Chef d'Etat. Il n'y a plus un espace qui échappe à leur offensive.
Avec le retour de l'Etat et l'aspiration au dialogue social, c'est le retour d'une approche moins libérale que celle défendue par le Chef de l'Etat.
Il est vrai que Jacques Chirac est à la mode. Même Barack Obama a décidé de lui écrire pour se féliciter de leur "collaboration à venir".
C'est l'inversion des influences, voire des modes.
Cette séquence temps est déterminante.