La grève (Стачка, comment ça tu ne lis pas le cyrillique?)

Gloire à toi, courageux Vakoulintchouk!
Sois bénie, valeureuse Rosa Luxembourg!
Allez donc, du sommet des baricades, défendre au prix de votre vie, la Liberté, l'Egalité et la Fraternité!
Donnez, s'il le faut, votre sang pour le Lumpenproletariat, pour l'instituteur tuberculeux contraint d'enseigner à la lueur d'une chandelle à moitié fondue, pour le cheminot obligé d'enfourner des tonnes de charbon cancérigène dans le ventre brûlant de sa locomotive,  pour Fantine, qui vend ses dents et cheveux afin de survivre dans la jungle urbaine, pour Cosette et Gavroche, enfants exploités dans nos horribles mines et nos usines textiles, allez donc, fiers combattants de la Justice Sociale, dresser les barrages de la nouvelle Commune!
Et surtout, oubliez François Mauriac, ce social-traître qui a dit un jour:
La grève est réglementée et s'accomplit sans colère, sans cette fureur qui emporte tout. Mais que vaut une révolte sur commande?