Puis il y ales autres associés en groupement ou bien seuls, les poids lourds de l'édition se devaient d'être là, attachées de presse très pressées en tête de gondole, juchées sur des talons hauts, l'uniforme complet de séduction bien étudié.
On se montre, mais on reste digne, presque feutré.
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Et il y a le reste.
Moi, j'aime bien les petits, comme Vivianne Hamy qui organise son stand en personne, des éditeurs qui se décarcassent pour promouvoir les auteurs qu'ils ont dans leur écurie. C'est plus humain, plus convivial et, moins vendeur peut-être.
La passion les anime …
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Eux, ont des box en guise de stand, à peine la place de tenir à deux ou trois, de toute façon la maison ne compte pas plus de monde à loger, et encore, ce sont souvent des bénévoles.
Pour eux, les confortables fauteuils sont des chaises en plastique et acier inoxydable.
Pour eux, les allées sont souvent presque vides, les contacts rares, les photos inexistantes.
Au hasard de la balade il y a entre autres :
Sur le stand on y croise l'éditeur en personne qui exprime de sa passion, sa façon de travailler, mais aussi des difficultés des petites sociétés. Ces éditeurs là parlent avec leurs tripes d'une ferveur qui ne les quitte jamais.
La petite société est animée par Bernard Lecomte, ex-rédacteur en chef du Figaro Magazine et ancien dircom du Conseil régional de Bourgogne Il est encadré des éditeurs Dominique Bruillot(Studio Mag) et Jean-Marie Bernard (Impressions) ainsi que de trois professionnels de la communication : Maurice Fournet, Evelyne Philippe (gérante de la société) et Laurent Rebeyrotte
Tous les fournisseurs des Editions de Bourgogne sont des régionaux : la diffusion et la communication (Evelyne Philippe Conseil), le photographe (Michel Ferchaud), le caricaturiste (Patrick Grillot), l’agence graphique (Temps Réel) et l’imprimeur (Darantière).
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Là encore c'est une histoire d'amour des livres et des auteurs qui anime Patrick Dupuis.
Mon seul regret est d'avoir raté l'occasion de rencontrer Patrick Dupuis sur le salon, il devait arriver dans la soirée et je ne pouvais rester plus longtemps.
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Vraiment, j'ai une admiration sans borne pour ceux qui osent aller au bout de leur rêve le plus fou. Dans ce billet, je n'ai parlé que de deux d'entre eux, il y en a d'autres, des sérieux, qui travaillent bien, et restent accessibles et ouvert.
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Mais pour les novices, ceux qui penseraient qu'ils ont un abord plus facile, donc d'une exigence moindre ; il est bon de préciser que justement, ils se doivent de faire de leur mieux pour émerger du lot dans un milieu difficile, où en permanence ils frôlent le risque de
la chute. Une
exigence qui ne supporte pas la médiocrité…