Faisons le ménage dans les clichés poussiéreux

Publié le 19 mars 2009 par Juval @valerieCG

Commençons par le fait que dans son turbin, la ménagère ne peut pas se ménager, mais que le ménager peut lui se ménager, sans foutre le ménage en “air”. C’est pas une question de force, mais de verbe qui doit s’accorder pour rimer. Faut aussi que le son soit propre à l’oreille, bordel.

Lorsqu’il passe la serpillère, Monsieur est plus efficace que Madame, car sa masse et sa mauvaise volonté font qu’il s’affale sur le manche, donnant ainsi un nettoyage plus puissant.

Lorsqu’il doit faire la vaisselle à la main, l’homme est plus efficient que la femme. N’étant pas dans son assiette au-dessus de l’évier, il doit plusieurs fois remettre le couvert. Il n’est donc pas brillant, mais ça finira par blinquer.

Lorsqu’il doit épousseter, le mâle est plus qualifié que la femelle, car il se posera des questions existentielles sur l’utilité de ce qu’il fait, lui qui sait qu’il retournera de toute façon en poussière.
Il chassera ainsi sa condition crasse en lui disant du balai.

Lorsqu’ils doivent cuisiner, les xy sont plus compétents que les xx.
Car il est prouvé que Monsieur a plus de mâle que Madame à faire simultanément plusieurs choses à la fois. Lire les chiffres du thermostat de la cuisinière et suivre une recette à la lettre, tout en regardant Des chiffres et des lettres, le conduira à des flops inévitables. Or l’invention de nouvelles saveurs provient souvent des erreurs.
Regardez où Bocuse en est arrivé, lui qui au départ ne faisait que cuisiner sa femme pour savoir ce qu’elle trouvait de séduisant à sa tronche de cake…

Romu.