La question qui se pose aujourd’hui est simple : va-t-on aller vers une forme d’autocratie ou vers l’instauration d’une nouvelle république ?
Andry Rajoelina est soutenu par une bonne part du peuple. Seulement, souvent, il ne sortait pas des sentiers rassurants du populisme. Hors aujourd’hui va lui incomber la lourde tache de réformer l’un des pays les plus pauvres du monde, et de mieux en redistribuer les richesses.
L’attente est grande pour les populations : l’alimentation, l’éducation et le transport sont autant de secteurs sinistrés. Et plus les attentes sont grandes, plus les déceptions sont amères. Depuis des années maintenant le peuple malgache vit au rythme des coups d’états, coup tordu et trahisons politiques. Cela ne peut pas durer car ce pays à besoin de pouvoir se structurer sur des bases solides.
Le défi que représente l’avenir pour le peuple de l’île rouge est immense. Espérons que ce énième coup d’état ne soit pas comme souvent un coup d’épée dans l’eau saumâtre de la corruption.