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Face à ce qu'ils considèrent comme des mesures de "harcèlement" du pouvoir, les dirigeants du journal "Al Mawkef", organe du parti démocratique progressiste (PDP), principale formation de l'opposition en Tunisie, ont décidé mardi de boycotter le procès qui leur est intenté depuis mai dernier par cinq sociétés privées.Les sociétés plaignantes leur réclament 300.000 euros de dédommagements pour des pertes présumées causées par la publication d'un article sur la distribution d'une huile frelatée.Lors d'une conférence de presse, le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire, Me Néjib Chebbi et le rédacteur en chef, Rachid Khéchana, ont dénoncé "une affaire politique sous couvert juridique" qui vise, selon eux, à "asphyxier" leur journal.Pour M. Chebbi, chef du PDP, dont la candidature annoncée à l'élection présidentielle d'octobre prochain a été remise en cause par un amendement constitutionnel, il s'agit d'"une confrontation politique autour de la liberté de presse".Les autorités démentent catégoriquement être partie prenante dans cette affaire et accusent les dirigeants du journal de vouloir "se dérober à leurs responsabilités légales". APArticle du nouvel Observateur.Je n'ai pas résisté à le publier.